PHILIPPE BURNEL, L'HUMOUR ET LA GREGARITE.
Instinct grégaire et questionnements sur l’humanité, façon Philippe Burnel ! Une certitude : les individus qui le vivent ou se les posent, sont atemporels. Leurs vêtements sont sans âge, sans connotation sociale, historique, géographique… Et ces gens-là sont laids ! Leurs nez rouges sont démesurés, coupant en deux leurs visages ! Ils riboulent des yeux qui louchent ! A peine de sourcils ; mais les rares fois où leurs cheveux ne sont pas dissimulés sous une capuche, ils sont épais, crépus, torsadés ; cachant donc leurs possibles oreilles ! Les femmes ont des seins énoooormes ! Et les hommes… ont beau afficher "viagra" sur leur casquette, leurs zizis sont bel et bien en berne !!
Certes, leurs "Champs de bataille" n'offrent que squelettes ; mais en compensation, leurs gros nez de poivrots justifient leur façon de faire "la fête à la cave" ; et, dans leur souci de culture, ils associent sans vergogne "la Joconde au gros rouge" à leurs libations et entraînent Vermeer et sa "Jeune fille à la perle" dans des lieux mal famés ! Le "Vrai Français" moyen fait sa promenade matutinale avec sa casquette, ses savates, son kil de rouge et sa baguette ! Il n'empêche que si le peuple réclame "la greffe de cerveau pour les élus", les maires arborent fièrement leur écharpe tricolore… Alors, peut-être pas si nanar qu'il y paraît, Philippe Burnel !?
Tout de même, juste retour de bâton, question… questionnements : Cet artiste est-il peintre, qu'il fait des tableaux en relief ? Est-il sculpteur, que ses œuvres sont plates ? Le sait-il lui-même ? A suivre…
Jeanine Smolec-Rivais