Jean Mary Auel est américaine, née en 1936 à Chicago. Après le lycée, elle se marie, a cinq enfants, occupe un poste de cadre supérieur d'électronique. Elle quitte ce travail et se lance dans l'écriture du premier roman de la série "Les enfants de la terre. Le clan de l'ours des cavernes". Succès immédiat. Elle se documente de plus en plus, mène des recherches approfondies sur les sites préhistoriques de France, Autriche, Tchécoslovaquie, Union soviétique, Hongrie et Allemagne. Elle participe même à des fouilles organisées en Périgord. Elle choisit d'ailleurs la région des Eyzies pour cadre du dernier tome "Le pays des grottes sacrées". La série est rééditée à plusieurs reprises, jusqu'au dernier tome publié début 2012 aux Presses de la Cité et chez Pocket.
Un tout petit peu de Préhistoire:
L'homme de Neandertal a vécu entre 250 000 et 24 000 ans avant notre époque. Pendant des siècles, il fut considéré comme une sous-espèce de l'Homme de Cro-Magnon, l'Homo Sapiens, puis comme une espèce indépendante. Enfin, récemment, les chercheurs ont pensé qu'il pouvait s'agir d'un métissage avec les humains anatomiquement modernes d'Eurasie.
Longtemps, on a pensé qu'il s'agissait d'un être simiesque, fruste, laid et attardé. En fait, il était plus robuste qu'Homo Sapiens et son cerveau plus volumineux. Les récentes découvertes paléontologiques ont montré qu'il possédait une grande richesse culturelle. Il inhumait ses morts, fabriquait des outils. Il maîtrisait le feu. Vivant dans des cavernes, il a su s'adapter à des climats rigoureux. Il vivait de la chasse, de la pêche, de la cueillette.
L'Homme de Cro-Magnon est apparu en Europe il y a plus de 35 000 ans. Il était grand (1,8 m à 2 m). Son crâne était long et étroit, sa face large et basse, son front vertical et bombé. Ses outils étaient plus perfectionnés que ceux de Neandertal. Il chassait les grands animaux (rennes, bisons, mammouths, aurochs…) pour se nourrir et faire avec leurs peaux des vêtements, des tentes dans lesquelles il vivait, ainsi que dans des huttes ou des grottes. Avec les défenses, il fabriquait des outils, ou sculptait des statuettes de femmes (comme celle de la Dame de Brassempouy) ou de petits animaux. Il couvrait les murs des grottes de peintures sacrées.
Neandertal et Cro-Magnon ont donc cohabité pendant dix mille ans. Dans ces conditions, pourquoi Neandertal s'est-il éteint ? De nombreuses raisons ont été évoquées : la rigueur du climat, mais ils vivaient à travers l'Europe à la fin de l'ère glaciaire et les grands glaciers avaient considérablement reculé. L'importance de la mortalité infantile a sans doute joué un grand rôle dans des clans dispersés, se renouvelant peu. Cro-Magnon aurait pratiqué le génocide de Neandertal ? Un peu de tout cela, sans doute, à moins que cette extinction ne tienne à la structure même de cette société ?
LA VIE DE NEANDERTAL VUE PAR JEAN M. AUEL
Dans "Le clan de l'ours des cavernes", l'auteure donne, sans jamais rien affirmer, toujours en filigrane les possibilités essentielles de cette disparition. En fait, le déroulement de sa saga fait comprendre au lecteur la distance impressionnante entre la civilisation néandertalienne et celle de Cro-Magnon. Comment l'une a pu se perpétuer jusqu'à nos jours, tandis que l'autre a disparu il y a 24 000 ans. Finalement, dans ce premier tome il ne sera que peu question des Cro-Magnon, de ceux que le Clan appelle "Les Autres" et craint terriblement ; mais telle une épine dans un pied, une enfant Cro-Magnon suscitera bien des questionnements.
L'histoire commence au moment où un violent tremblement de terre a détruit entièrement la tribu d'une petite fille de cinq ans. Pendant plusieurs jours, elle erre dans la région bouleversée, sans nourriture, s'attachant à longer la rivière qui, au moins, lui permet d'étancher sa soif sans cesse plus grande… Jusqu'au moment où, ayant pénétré sur le territoire des lions des cavernes, une mâle immense se lance à sa poursuite. Fuyant éperdument, elle "doit son salut à une petite cavité qui s'ouvre dans le flanc de la falaise". Enervé de ne plus voir sa proie, le grand lion passe sa patte dans la cavité où elle est blottie et blesse grièvement l'enfant à la cuisse. Terrorisée, elle mettra deux jours pour trouver le courage de sortir et s'éloigner péniblement. Mais, complètement épuisée, à demi-morte de faim et de souffrance à cause de sa plaie qui s'est infectée, elle s'effondrera, évanouie.
Chassés également de leur caverne par le tremblement de terre, un clan de vingt Néandertaliens erre dans la région en quête d'un nouvel abri. Alertés par les vautours qui planent au-dessus de leurs têtes, ils remarquent ce qui les attire, mais passent sans s'arrêter. L'une d'entre eux, pourtant, la guérisseuse, se penche et découvre une étrange fillette blonde, sans poils, décharnée et gravement blessée. Elle supplie le chef de clan de lui permettre de l'emporter, ce qu'il lui accorde à contrecœur. Au long des jours suivants, bien que lourdement enceinte, elle porte l'enfant inconsciente calée sur sa hanche, la nourrit, et soigne sa blessure. Bientôt, l'enfant se rétablit, et bien qu'effrayée par tous ces visages inconnus qui "ne parlent pas", elle va commencer à s'épanouir entre Isa la guérisseuse qui a décidé immédiatement de l'adopter, et Creb le Mog-ur (ou shaman), plein de pitié pour cette petite créature si laide et si différente des membres du Clan.
L'auteure s'attache aux membres du groupe, suit leur vaine quête d'une nouvelle caverne, leur fatigue, leur angoisse croissante que leurs totems ne soient en colère ; au point qu'ils sont presque décidés à rebrousser chemin : c'est alors qu'Isa s'aperçoit que la fillette lui a échappé et, courant la chercher, la trouve… Muette de surprise, elle revient se jeter aux pieds du chef pour demander le droit de parler, ne pouvant prononcer qu'un seul mot : "Caverne" !
Enfin, elle est là, idéalement située, idéalement orientée, cette caverne, si grande qu'elle pourrait loger un groupe bien plus important, dotée d'une seconde grotte qui permettra aux hommes de se livrer aux rites religieux, bien approvisionnée en eau ce qui dispensera les femmes de descendre à la rivière. Chacun adjure son totem d'aider le chef à décider de rester. Mais deux conditions sont à remplir : que la première chasse soit bonne et que les esprits approuvent cette décision car "les esprits totémiques voyagent également, mais tant que les membres du Clan sont en possession de leurs amulettes, leurs totems peuvent les rejoindre depuis la caverne chaque fois que leur présence est requise". Un bison ayant été tué par le plus jeune chasseur, un temps est consacré au premier feu, allumé à partir d'un brandon apporté de la précédente caverne et entretenu soigneusement dans une corne d'aurochs par le chef en second. Des rites très particuliers sont menés à bien, auxquels s'ajoutent trois cérémonies : deux enfants nouveau-nés se voient attribuer des totems, ainsi que la petite étrangère protégée par un totem très puissant : le lion des cavernes, et qui s'appelle désormais Ayla.
Toutes ces cérémonies à l'adresse des esprits atteste que la spiritualité est toute puissante dans le monde néandertalien. Pas une pensée qui ne soit conditionnée par la possible réaction de son totem ; pas une chasse, pas une décision qui ne soient placées sous le signe des esprits. A chaque fois, quelles que soient les circonstances, la responsabilité revient au Mo-gur de guider le Clan en des rites auxquels les femmes sont rarement conviées, car vivant dans la plus entière soumission aux hommes, ces derniers "qui affichent tant de force héroïque" ne veulent pas être vus "se prosterner et implorer les esprits invisibles, avec la même crainte et la même humilité que l'on attendait d'elles lorsqu'elles présentaient aux hommes quelque requête". Ce thème est traité par l'auteure avec beaucoup de complicité et de respect, loin de la condescendance qui a trop souvent accompagné les histoires religieuses relatives aux "bons sauvages" !
Le clan néandertalien est strictement hiérarchisé : socialement, des plus hauts rangs réservés au chef ; au chef en second, gardien du feu dont dépend son maintien au second rang ; et à la guérisseuse… jusqu'au dernier des jeunes et des chasseurs ; le Mog-ur pouvant se placer là où il veut. Les femmes constituent le groupe suivant, hiérarchisées en fonction de la place de leur compagnon. Dans une réunion, chaque homme doit solliciter la permission du chef pour intervenir. Lorsqu'un garçon atteint l'âge de "sa première chasse", une cérémonie importante célèbre son premier animal tué. Seuls les hommes ont le droit de chasser, ce qui est strictement interdit aux femmes : elles ne doivent même pas toucher une arme.
Quant aux femmes, elles sont de strictes esclaves, n'ayant droit à aucune opinion, aucun pouvoir de décision, soumises au point de ne devoir pas regarder les hommes dans les yeux, d'accepter sans broncher les coups les plus féroces, tenues au droit de cuissage pouvant aller jusqu'au viol, ce dont ne se prive pas Broud (le futur chef) qui fait subir à Ayla les pires tortures et humiliations. Tous les membres du Clan vivent dans la même grotte, celle-ci étant divisée en "foyers" (Il y a ainsi le foyer de Brun, le chef ; le foyer de Mo-gur…). chacun dépendant d'un chef de famille qui en est le maître tout puissant. Chaque foyer est délimité par des pierres disposées au sol. Et il est particulièrement mal considéré d'être surpris à regarder ce qui se passe dans le foyer voisin (Ayla se fera souvent réprimander lorsqu'elle transgressera cet interdit pour les regarder parler et apprendre plus vite la langue du Clan). L'enfant qui naît dans un foyer est l'enfant de la mère, né de l'esprit de son compagnon. Il est "l'enfant du foyer de l'homme". Tout enfant malformé doit être porté à manger aux bêtes sauvages et "oublié". Creb, le Mog-ur, mutilé à la naissance n'a dû son salut qu'à la tristesse de sa mère qui avait perdu récemment son compagnon. Lorsque Ayla accouche des œuvres de Broud, Brun le chef exige d'elle la destruction du nouveau-né, considéré comme difforme (nous saurons plus tard que c'est parce qu'il est "d'esprits mêlés", c'est-à-dire métis, croisement de Neandertal et de Cro-Magnon). Comme elle s'insurge, elle est chassée de la grotte avec interdiction d'y revenir tant qu'il ne sera pas prouvé que son enfant est viable. Alors seulement, il recevra un nom : Durc (comme un lointain héros contestataire dont la légende a franchi les siècles, légende qui est la préférée d'Ayla).
Lorsqu'une transgression très grave a été commise, le ou la coupable est maudit(e) ; renvoyé(e) dans le monde des esprits ; L'autosuggestion est telle que plus personne du Clan ne le ou la voit. Il (elle) peut parler, supplier ses amis, personne ne "le (la) voit", ne "l'entend". Si pourtant tel est le cas, il faut vite se détourner, car c'est son esprit qui tente d'entraîner la personne dans l'au-delà : Ayla est maudite lorsque les hommes découvrent qu'elle sait chasser. Encore, la malédiction n'est-elle pas trop terrible puisqu'elle ne doit durer qu'"une lune entière", au terme de laquelle elle pourra revenir et tout sera oublié. Par contre, la jeune femme sera définitivement maudite lorsqu'elle s'insurgera contre la volonté de Broud, le nouveau chef qui a décidé par pure méchanceté, de la séparer de son enfant. Elle quittera donc le Clan et partira "vers le Nord", comme le lui a conseillé Isa avant de mourir, à la recherche des "Autres", à la recherche des siens.
Pourquoi, dans ses premiers contacts avec ses sauveurs, Ayla a-t-elle le sentiment qu'ils ne parlent pas, à l'exception de quelques cris inarticulés ? Simplement, parce que les cordes vocales des Néandertaliens sont incapables de reproduire les sons qu'elle produit le plus naturellement du monde. La plupart sont même incapables de répéter le prénom qu'elle leur indique, la sonorité la plus proche étant Ayla. Il lui faudra, d'ailleurs, apprendre à ne plus rire devant le Clan ce qui suscite leurs airs réprobateurs ; à ne pas crier… à ne pas pleurer, ses yeux rouges donnant à penser qu'elle est malade, car le Clan ignore ce que sont les pleurs. Ce n'est que lorsque Mog-ur sera parvenu à lui faire comprendre que leur langue est non-verbale, qu'ils parlent avec les bras, les mains, voire le corps (ce qui fait qu'ils sont incapables de mensonge) qu'elle progressera très vite dans sa compréhension de ce qui lui est dit.
Les Néanderthaliens sont incapables de se détacher de la réalité : "les nombres sont une abstraction difficile pour les membres du Clan dont la plupart ne peuvent penser au-delà de trois : toi, moi et un autre. Ce n'est pas un défaut d'intelligence. Ainsi, le chef s'aperçoit-il immédiatement de l'absence de l'un des vingt-deux membres du Clan. Il lui suffit de penser rapidement à chaque individu sans même s'en apercevoir. Mais passer de l'individu au concept de "un" représente un effort que bien peu sont capables de fournir… C'est dans sa capacité à mesurer le temps que réside l'un des pouvoirs magiques les plus importants du Mog-ur".Or, en très peu d'explications, Ayla est capable de concevoir son âge, l'âge auquel elle pourra avoir un bébé, franchir les étapes avec une facilité déconcertante : "Mes deux mains… et ensuite les mains de quelqu'un d'autre, et encore de quelqu'un d'autre, n'est-ce pas ?"
Au fil de la lecture, la surprise vient à plusieurs reprises, lorsque Isa tombe très malade et que ses cheveux blanchissent ; lorsque Mog-ur est décrit, si vieux qu'il est épuisé, perclus de rhumatismes, qu'il a les dents toutes noires et cariées : et que l'on apprend qu'il a vingt-huit ans ! Il faut alors penser que la moyenne de vie d'un Néandertalien varie de trente-cinq ans à (rarement) cinquante ans ! Les fillettes ont leurs premières règles vers sept ou huit ans ; sont unies à un homme l'année suivante et généralement deviennent mères à dix ans. D'où l'inquiétude d'Isa du fait qu'Ayla deviendra pubère à dix ans seulement !
Puisque aucune tradition orale ne permet aux Néandertaliens de transmettre leurs coutumes, leurs histoires, etc. comment les lèguent-ils à leurs descendants ? C'est qu'ils disposent d'une mémoire ancestrale qui prodigue à chaque nouveau-né la somme de toutes les connaissances acquises par des générations remontant à l'aube de l'humanité. De sorte que chaque individu n'a qu'à activer cette mémoire pour y trouver le renseignement désiré. Ainsi, Isa la guérisseuse a-t-elle reçu de sa lignée de guérisseuses les noms et propriétés de toutes les plantes comestibles ou médicinales ; et lorsqu'elle décide de transmettre son art à la fille qui lui est née et à Ayla, la première fera jaillir les informations de sa mémoire, alors que la seconde devra tout apprendre et mémoriser ! Le résultat est que, par ce strict respect de la tradition, le Clan est hermétique à toute idée nouvelle (voir la résistance opposée au chef lorsque, pour une fois, il décide d'innover et permettre à Ayla de chasser) ; que toute information innovante est bannie de ses concepts ; faisant progressivement régresser le Clan par rapport à la civilisation des Cro-Magnon par exemple, et l'amenant vers sa fin.
De nombreuses cérémonies jalonnent la vie du Clan, la plus importante ayant lieu tous les sept ans : Les neufs clans de l'Ours des cavernes participent à la "Réunion d'été" chez l'un ou l'autre, au cours de laquelle des unions sont possibles entre personnes des différents clans, des informations sont échangées. Au cours des cérémonies, un ours gigantesque est sacrifié, et sont organisés joutes, concours d'armes, de contes, de réalisations artisanales… afin de déterminer quel est le groupe vainqueur ?
Ainsi, Jean M. Auel déroule-t-elle sa saga, car six autres livres attendent le lecteur, suites toutes logiques et combien passionnantes de ce premier tome, se déroulant désormais chez les Cro-Magnon de diverses tribus. Bien qu'elle ne soit pas archéologue, elle a hanté les sommités qui le sont, les paléontologues, anthropologues, préhistoriens et autres spécialistes, dont la plupart ont "épluché" son ouvrage, en quête de quelque petite erreur ! Bien que présenté sous forme de roman, son travail est extrêmement bien documenté, facile à lire. Les descriptions des saisons, des paysages, des occupations quotidiennes sont alertes, pittoresques, authentiques. Sur lesquelles se greffe le roman qui suit l'évolution d'Ayla, de l'enfant à la femme, tandis que plusieurs fils conducteurs se croisent jusqu'à la fin : Brun le chef, finalement capable de solliciter Mog-ur pour qu'il trouve dans la terrible loi un biais permettant de la contourner ; Mog-ur qui, par amour pour cette enfant qu'il aime comme si elle était la sienne, va remonter à la nuit des temps pour trouver dans sa mémoire la preuve qu'un jour les femmes furent chasseresses, parlèrent avec les dieux… Et le quotidien incarné par Broud, abject réactionnaire égoïste, injuste, violent, s'accrochant à la loi, à ses privilèges et à sa haine insensée pour Ayla qui représente à ses yeux le danger.
Il reste un minuscule espoir : Puisqu'il n'a pas permis à la mère bannie d'emmener avec elle Durc son enfant, ce premier "d'esprits mêlés" né dans le Clan sera-t-il capable de reprendre un jour le flambeau et entraîner ce peuple vers une progression, une ouverture d'esprit ? Mais d'ici là, Broud le nouveau Chef aura-t-il su préserver la cohésion du groupe, subséquemment son existence ? Ou l'histoire –la vraie- est-elle corroborée par le destin funeste du "Clan de l'Ours des cavernes" prévu par Mog-ur ?
Un point, par ailleurs, reste pour le lecteur, une énigme : Où se déroule cette histoire ? Jean M. Auel qui a visité de nombreuses fois les grottes du Périgord affirme que c'est dans cette région et donne plusieurs cartes des grottes qu'elle évoque. Ce qui est plausible pour "Le clan de l'Ours des cavernes" très sédentaire, mais difficilement crédible pour les ouvrages suivants, où elle parle de la Rivière-Mère qui, d'après la description, serait plutôt l'Amazone ou le Mississipi ! D'aucuns ont pensé aux environs de la Caspienne pour la Mer intérieure ? Et il faudra une année à Ayla et son compagnon qui a effectué "le Voyage vers la Mère" pour aller de l'embouchure de la Rivière-Mère au site sur lequel vivent les Cro-Magnon, et ce après avoir mis plusieurs jours pour traverser un glacier.
Jeanine SMOLEC-RIVAIS
Ceci dit, gageons que lorsque vous en aurez terminé avec "Le clan de l'Ours des cavernes", vous ne résisterez pas à l'appel de l'aventure, et au désir de connaître le sort de la jeune Ayla. Vous visiterez avec elle "La Vallée des chevaux" ; prierez la Grande Donii pour qu'elle protège "Les chasseurs de mammouths" ; suivrez avec passion "Le grand voyage" ; applaudirez au "Retour d'Ayla" ; vous réfugierez dans "Les refuges de pierre Tomes 1 et 2 ; parcourrez dans la plus grande spiritualité "Le pays des grottes sacrées" Tomes I et 2 (Editions Presses de la Cité), ou un seul tome (éditions Pocket). Chaque tome valant environ 7 €.
CE TEXTE A ETE PUBLIE DANS LE N° 67 DE JUIN 2012 DE LA REVUE DE LA CRITIQUE PARISIENNE.