Marthe Crégut Pellegrino, les 3A et les artistes ont le plaisir de vous inviter au vernissage du 34e Festival Art Singulier - Art d’Aujourd’hui à BANNE, Le Fort (Ardèche)
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Samedi 20 juillet 2019
à I I h ouverture des expositions puis à midi, défilé des artistes chapeautés dans les Écuries, suivi du verre de l’amitié sur l’esplanade
ARTISTES EXPOSANTS
Christel BEGUIN, Roland BIDEAU, Daniel BONHOMME, Valérie CALMELS, Isabelle DELIN, Nathalie DION, François-Xavier DROMARD, Hervé FOGERON, Abiy GEDIYON, Éric LODI-TOLOMEÏ, LOUTSCHOPPE, LUNAT, MANOYAN, Franck MERCKY, Edmonde MISTRETTA, Stéphane MONTMAILLER, Cendrine PANNIER, Caroline PIFFRE, Svetlana RASTO, Francine QUILLAIT, Christelle RICHARD, SAHA, SEDNA, Jean- Claude SOULIER, Luc TASTEVIN, Olivier VEDEL
Expositions les 20 et 21 Juillet de 11 h à 20h Écuries et esplanade du château
Pendant le festival, la boutique est ouverte «À l’ombre bleue du cèdre » de I4h à 20h Les Avelas (Parking du restaurant des Avelas, route des Vans)
Déstockage des anciennes brochures du festival, affiches, cartes postales. Exposition grands formats hommage à Jean Ferrat
Renseignements : festivaldebanne.com
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DISCOURS DU XXXIVe FESTIVAL
Samedi 20 juillet 2019 à 12h
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Après avoir fait l'appel, la Présidente entourée de tous es exposants, prononce un discours :
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"Bonjour à tous et merci pour votre présence et votre fidélité pour l’ouverture du 34e festival
Merci à Monsieur le Maire pour l’aide de Cyril et Fred pour le transport du matériel et la répartition des emplacements en cette période estivale où ils sont déjà très débordés.
Merci pour leur aide précieuse à Hervé, Stéphane, Franck, Loutschoppe, Luc, Michel, Jean-Claude, et ceux que j’oublie peut-être, pour l’installation et le vernissage.
Et bien sûr merci à Jeanine RIVAIS, Critique d’art singulier, qui fera un reportage sur ce 34e festival que vous pourrez voir dans quelques mois. eh oui, c’est beaucoup de travail, sur son site très visité dans le milieu artistique !
Tout d’abord ma minute pub pour la boutique du festival située « À l’ombre bleue du cèdre » aux Avelas à côté du parking du "Restaurant des Avelas", qui est ouverte pour le public de 14h à 20h et pour les exposants de 9h30 à 10h 30.
Depuis six ans déjà, nous fonctionnons sans aucune subvention et la boutique nous aide, mais si peu, pour un budget de plus en plus difficile à boucler.
Nous continuons le déstockage de tous les anciens catalogues d’artistes, les monographies, les catalogues à thème, les carnets de voyage à 1€.
Vous y trouverez également les magnifiques affiches qui ont fait la renommée du Bann’Art, à 1€ les 10, c’est moins cher que la tapisserie ! Et des cartes postales à 1 € les 20.
Et tout cela jusqu’à épuisement des stocks
Profitez-en pour compléter votre collection ou faire des cadeaux !
Vous pourrez également y admirer une magnifique exposition vitrine où des artistes qui ont participé à l’aventure du Bann’Art ont réalisé des œuvres grands formats à partir de quelques phrases de Jean Ferrat.
Elle est maintenant incomplète car certaines œuvres ont été vendues ou reprises par les artistes.
Un catalogue a été édité pour cette exposition et vous pourrez vous le procurer également à « L’ombre bleue du cèdre », près duquel vous pouvez vous garer. L’entrée piétonne est derrière la haie de buis et il y a une sonnette sur le pilier bleu à gauche.
Vous pouvez également venir « Hors festival », si je suis chez moi, je vous accueillerais avec plaisir.
Je profite d’avoir le micro pour rappeler aux artistes et aux visiteurs de ne pas fumer dans les écuries, de laisser les lieux propres et que les chiens ne sont pas autorisés à visiter les expositions.
Merci également de ne pas vous garer à droite de l’esplanade en montant.
Investie par la passion de faire partager l’art et la culture au plus grand nombre, je continue l’aventure, mais je vous avoue que je suis de plus en plus au bord de jeter l’éponge ou tout au moins de ralentir le rythme !
Nous sommes lessivés, moroses, les nouvelles du monde ne sont pas bonnes, parfois même exécrables… Le pays va mal, presque au bord du gouffre. Nous sommes gagnés par le découragement, la peur d’un monde qu’on n’arrive pas à changer….
C’est alors que la voix des artistes et des poètes reprend l’ouvrage des hommes. Ils exposent leurs rêves et à travers leur expressions et nous laissent entrevoir une espérance. La culture est là pour nous sauver du naufrage. Les esthétiques en arts plastiques, danse, théâtre, musique, nous font renaître à la joie de ressentir ensemble, bien vivants, ce magnifique présent à vivre.
C’est alors que notre nature optimiste reprend le dessus, nous mordons à pleines dents dans le meilleur de la vie, nous sentons une aspiration à nous émouvoir au plus profond de nous-mêmes. Et l’âge ne fait rien à l’a ffaire… notre âme d’enfant, à la moindre découverte, palpite en nous. Cette sève activée par ces œuvres de toutes sortes, peinture, sculptures, objets détournés, fer, bois, terre, couleurs… dans cette magnifique salle des écuries de Banne où les oiseaux gazouillent et même pire… est la substance-même dont jouent les artistes.
Elle irradie les sentiments, favorise l’esprit, nous rend plus humains au détour de ses faces les plus sombres ou les plus illuminées.
Au siècle de la technologie triomphante, des économies globales et de la communication mécanisée et déshumanisée, les créateurs d’art restent à la hauteur de l’humain. Ces petits riens qui disent l’essentiel, voilà ce que j’espère pour nous qui oscillons souvent de désespérance et grosse fatigue à des remontées à bloc !
Le 34e festival du Bann’Art est ouvert, le spectacle peut commencer !
Embarquez-vous dans ce 34e festival avec frénésie et passion, laissez- vous aller sans barrières à vos émotions, savourez, dégustez, aimez, imaginez, rêvez…Parlez-en autour de vous, à vos amis, à vos ennemis, mais pas à vos chiens… dimanche, à 20h ce sera fini…
Et pour conclure enfin, deux phrases qui expriment à l’envi l’esprit du Bann’Art :
J’ai oublié l’auteur de la première. Je l’emprunte donc à cet anonyme :
«Ce monde, c’est notre chant, notre poème, notre rêve, qu’il nous a été donné de connaître pour transmettre, pour deviner les perce-neige au pied des pommiers".
La seconde est d’un cuisinier nommé Dancourt
« Les fous font les festins et les sages les mangent. »
MARTHE PELLEGRINO