le site artistique de jeanine rivais
Vous êtes venus tellement, tellement nombreux, merci et bonjour à tous !
2019 aura été spéciale puisque, comme la Présidente vient de vous le rappeler, nous fêtons les 20 ans d'EVAsions des Arts. Et, après un CHEMIN D'ART de très brillante qualité, le crû de cette année est encore de haute tenue :
Notre invitée d'honneur, d'abord, ASTRID LAVIEVILLE, dont vous avez pu admirer dans la belle chapelle de Salmaise, les fées, les caravaniers et autres méharistes, tous sculptés avec une finesse de dentellière. Une œuvre pleine de fantasmagorie, originale et surprenante.
Et puis, il y a eu les PEINTRES :
Les uns créant la surprise en silhouettant leurs personnages au point de suggérer des collages, comme FRANCOISE AIGUEPERSE ; ou de fausses bibliothèques comme ISABELLE JULLIEN ;
D'autres surlignant lourdement leurs personnages comme STEPHANE BARETY et ses scènes érotiques ; et CAROLINA pour ses surprenants milieux exotiques. Ou leurs feuillages inattendus, comme ADELINE GIRARD ;
D'autres encore faisant ruisseler leurs peintures comme HESBE ; jouant des brillants et des mats comme PATRICE MARCHAND ; ou surpeuplant de foules d'allochtones le crâne de leurs personnages comme FELIX ROUXEL ;
Durcissant leur sanguine pour proposer des hommes nus pour la plupart, chauve toujours, jouant de leurs muscles, comme FREDERIC GALLAND ;ou partant pour de lointains horizons comme CAROLE LAMAS et ses portraits andins ;
Tentant d'apprivoiser le cosmos avec ses trous noirs, comme MANOE ; ou les vagues comme SCHWEBEL avec ses bateaux géométriques.
Et puis, dessins plutôt que peintures, se régaler de l'humour de BORIS BELUCHE, multipliant des titres qui corroborent ses inquiétantes constructions toujours bancales.
Voir enfin, peintures et sculptures de STEPHANE MONTMAILLER qui vogue des poissons aux humains ; et celles d'HERVE FOGERON qui va de ses ouvriers peints à ses artisans sculptés ; et JOSIANE GUITARD-LEROUX qui s'arrache littéralement les cheveux pour peupler ses "noeufs" ou ses triangles.
Venons-en aux SCULPTEURS pour :
Parler des œuvres mi-abstraites, mi-figuratives, noires, de PASCALE DE LATAILLADE ;
S'amuser des croquosaures, trisosaures et autre croquotérus de FRANCK MERCKY ;
Suivre du doigt les lignes sinueuses, sensuelles, des femmes de CELINE ROBLIN ;
Voyager dans de lointaines savanes avec éléphants, rhinocéros et autres hippopotames de CHARLES GUIEBA.
Visiter les villes imaginaires d'ISABELLE DELIN, perchées sur leur colline.
Et puis, LES INCLASSABLES :
Les créations de fibres, tellement délicates, finement ouvragées d'EDITH NICOT;
Les photographies-murs de JEAN-PHILIPPE JARLAUD, vides d'humains, sous-tendus de quatrains qui y créent la vie ;
Les photograph'ismes de YANNICK MASSON et ses paysages très colorés.
Et, bien sûr, nos jeunes INCUBATEURS dont les œuvres questionnent l'époque, la société :
VANINA LECOLE et ses sculptures de céramique ; LOLA LEFRANCOIS et ses surprenantes vidéos ; et VICTOR CHATEAU qui situe ses œuvres entre art et engagement social et politique
Et, maintenant, tous ensemble, saluons VOTRE coup de cœur qui a couronné l'œuvre de CELINE ROBLIN, sur qui j'avais écrit :
"Il semble bien qu'en bronze ou en résine, le thème unique qui fascine Céline Roblin soit la femme. Le corps de la femme dans tous ses états. Longiligne, émergeant telle un Golem, d'un magma tourmenté, lovée sur une feuille translucide, étendue sur un lit langoureusement déliée … A la fois forte et fragile, dos offert, jambes étirées à l'infini, chacune est une ode à la féminité. La "couleur", les brillances et les matités résidant dans son jeu propre d’ombres et de lumières.
Invitée du "Chemin d'Art", cette artiste a creusé dans une pierre remontant à la nuit des temps, deux yeux dont la pérennité est assurée pour les prochains millénaires !"
Jeanine RIVAIS
