JEAN-LUC BOURDILA, fondateur et directeur du FESTIVAL GRAND BAZ’ART A BEZU
Entretien avec Jeanine Rivais.
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VOIR AUSSI ENTRETIEN DE JEAN-LUC BOURDILA AVEC JEANINE RIVAIS : GRAND BAZ’ART A BEZU 2009 : Site : http://jeaninerivais.fr. Rubrique : Comptes-rendus de festivals.
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Jeanine Rivais : Jean-Luc Bourdila, voici notre deuxième Grand Baz’Art à Bézu, voulez-vous résumer vos sentiments concernant cette manifestation et son évolution ?
Jean-Luc Bourdila : Je vous retourne la question : y a-t-il des sujets particuliers que vous voudriez aborder ?
JR. : Oui. Le premier est au sujet de l’invité d’honneur. Vous aviez l’an dernier invité Yvon Taillandier qui a enchanté tout le monde par sa verve, son omniprésence, la richesse et l’emprise des œuvres qu’il avait apportées. Et je crois que si vous aviez invité André Robillard comme les autres exposants, cela aurait été bien. Mais l’inviter comme « Invité d’honneur » me semble insuffisant. D’abord, même si tout le monde, soudainement, se le dispute, il n’est pas assez connu pour prendre la relève d’Yvon Taillandier. Ensuite, le nombre des œuvres présentées est complètement insuffisant.
JLB. : La réponse est à la fois complexe et simple : après la prestation d’Yvon Taillandier l’année dernière qui, avec son numéro burlesque, et dès le vernissage, nous a largement aidés et contribué au succès et à la renommée du Grand Baz’Art, il nous paraissait difficile de trouver quelqu’un d’autre qui soit aussi performant, et aussi brillant que lui. Nous avons donc décidé de vraiment trancher et de trouver quelqu’un de totalement différent et atypique. Alors, peut-être est-ce une erreur ? Mais en tout cas, aujourd’hui nous ne le regrettons pas, parce que, même si la fréquentation est un peu en baisse, nous avons cette année touché une frange de gens que nous n’avions pas vus l’an dernier, des gens plus introduits dans l’Art brut, l’Art singulier… qui sont beaucoup plus au fait de ces formes d’art, et moins visiteurs/spectateurs. Donc, un peu moins de monde, mais plus de visiteurs très intéressés.
André Robillard a fait un très gros effort pour nous présenter des œuvres d’excellente qualité…
JR. : Là-dessus, je suis tout à fait d’accord !
JLB. : Présenter une douzaine de dessins de cette qualité a été un travail colossal. Je suis allé le voir depuis le mois de septembre, tous les quinze à vingt jours. J’arrivais avec des crayons de couleurs, des feutres, du papier. Il commençait les dessins et quand il en avait assez, nous allions déjeuner au restaurant. Nous bavardions, nous revenions chez lui, et je prenais rendez-vous pour trois semaines plus tard. J’emportais les dessins, pour être sûr que quelqu’un de passage n’ait pas l’occasion de les lui acheter ou trouver très intéressant de les emporter pour sa propre collection. Cela a donc été un travail de longue haleine. De même, j’ai eu les fusils au compte-gouttes, quand ils étaient disponibles. Nous avons donc, de cette façon, constitué un petit stock. Je tiens à préciser que je ne suis pas collectionneur, et que je ne suis pas le propriétaire des œuvres exposées. Tout ce qui est ici reste la propriété d’André Robillard.
JR. : Il y avait une telle profusion d’œuvres qu’en plus de la présence physique, intellectuelle, humoristique d’Yvon Taillandier, et tout ce avec quoi il nous a charmés l’an passé, les gens ont regretté qu’il y ait cette fois-ci, si peu d’oeuvres sur la scène. De plus, beaucoup n’avaient pas remarqué la présence des fusils. Peut-être, un petit avertissement les inciterait-il à monter sur la scène pour aller les voir ?
JLB. : Ce qu’il faut savoir, c’est que les fusils ne sont peut-être pas assez vus, mais il en reste un seul disponible à la vente, sur la totalité ! Donc, les gens intéressés ONT vu les fusils.
Peut-être, malgré tout, n’étaient-ils pas bien présentés : j’avais préparé des présentoirs que je n’ai pas osé mettre, parce qu’une fois posés, ils auraient été dans l’alignement des tableaux. Et, comme ces tableaux sont, pour moi, des petites merveilles, je ne voulais pas risquer de les masquer, ou d’en détourner l’attention en l’attirant davantage sur les fusils.
André Robillard est connu essentiellement pour ses fusils, et je trouve qu’il a fait un effort de qualité, d’originalité : C’était la première fois qu’il dessinait un Concorde ; ses deux cosmonautes sont magnifiques ; sa fusée Soyouz exclusivement en noir et rouge également. Certes son V2 a une connotation un peu sinistre, mais dans son esprit, il le fait dans le but de dénoncer le nazisme et les atrocités commises…
JR. : A propos de nazisme, des gens ont été choqués par la fusée qui est sur la scène, qui présente des croix gammées, des noms d’Allemands ayant participé à la recherche de la bombe atomique et des V1 et V2… Apparemment, il y a même eu un petit incident avec quelqu’un qui a clamé que c’était une honte de présenter ce genre d’œuvre : alors, peut-être faudrait-il expliquer au public -en tout cas, c’est de cette façon que je l’ai lu-, que s’il a mis toutes ces inscriptions sur sa fusée, avec un drapeau de la Suisse donc un pays neutre, avec des antennes pour l’emporter dans le cosmos, cela doit signifier qu’elle va emporter tous ces symboles très loin des hommes ?
JLB. : L’objectif d’André, est de détruire tout ce qui nuit à l’homme, à l’humanité, à l’univers… La guerre… Pour lui, Werner Von Braun qui est donc l’inventeur des V1, est un cas qui le fascine parce que c’était un homme extrêmement intelligent qui a inventé une fusée ; et cette fusée a été mise au service d’atrocités. C’est pour lui un déchirement qui représente tout ce qu’il voudrait éradiquer !
Effectivement, nous aurions peut-être pu mettre un panneau pour le préciser. Mais en aucun cas, ce n’est une apologie du nazisme. Je suis surpris que personne ne soit venu me le dire, et d’apprendre ainsi qu’il y a eu un incident.
JR. : Peut-être, effectivement, cette idée aurait-elle été bonne. Un petit panneau rédigé par lui, par exemple.
En fait, peut-être l’impact a-t-il aussi fort, parce que placée sur l’estrade, tout ce que le spectateur de taille moyenne a au niveau des yeux, c’est cette croix gammée ? Peut-être, aussi longtemps après, y a-t-il des personnes qui sont encore incapables de supporter ce symbole ?
JLB. : Deux personnes sont venues me voir, en me disant : « Je suppose que vous n’êtes pas là pour provoquer » ? Je leur ai expliqué pourquoi André faisait cela, et comment il le faisait. Qu’en fait, c’est un bel objet de collection, une très belle réalisation d’André Robillard, et non pas un symbole nazi. D’autant que, dans sa volonté de dénonciation, il a fait des œuvres « bien pires » encore, puisqu’il a associé un crucifix à une croix gammée sur un fusil ! Pour le symbole du bien et du mal.
Je pense qu’il ne faut pas voir le mal partout. André travaille comme il en a envie. Peut-être faut-il préciser qui est André Robillard ? C’est une personne qui a 78 ans, qui, depuis 1971 vit quasiment reclus et solitaire dans le Centre hospitalier de Fleury-les-Aubrais. Donc, il est particulièrement atypique, particulièrement asocial… Mais surtout, il ne faut pas croire qu’il soit fou : il ne déraisonne jamais, il est parfaitement logique, méthodique, structuré, sauf que son comportement, sa façon de vivre ne sont peut-être pas adaptés à notre société.
Certes, il n’est pas capable d’assurer un show à la mesure de celui d’Yvon Taillandier, qui nous en a fait un, intellectuel, jalonné de réflexions burlesques. C’était la raison pour laquelle, je le redis, nous avons voulu vraiment trancher, pour éviter de faire du sous-Taillandier, avec quelqu’un d’autre.
Et puis, peut-être, par la présence d’André Robillard, annoncer une mutation, une transformation, une évolution des Grands Baz’Arts à venir ? Qui pourraient accorder une plus grande place aux arts bruts, ne plus aller systématiquement vers les arts singuliers, puisque l’Art brut reste encore difficile pour la majorité des gens ? L’idéal serait de partir de l’Art brut et d’en venir à l’Art contemporain, en passant par différentes facettes. Nous sommes satisfaits de ce premier essai fait cette année en direction de l’Art brut.
JR. : Il me semblerait dommage d’insister sur l’ouverture en direction de l’Art contemporain, d’abord parce qu’il y a pléthore de salons d’Art contemporains. Ensuite parce que c’est ce qu’a fait Banne. Et je pense qu’il serait regrettable de ne pas continuer à vous singulariser par rapport à Banne. Banne a l’antériorité, il vous faut donc veiller à rester différents de ce festival.
JLB. : Tout à fait. C’est la raison pour laquelle, pour ce deuxième Grand Baz’Art, nous avons apporté une touche vraiment forte d’Art brut. Et même si certaines personnes qui, par incompréhension et absence de communication, ont pu être choquées, je pense qu’André Robillard est quand même un invité fort. L’an dernier, c’est dans les semaines qui ont suivi le festival, que beaucoup de personnes ont compris « qui » était Yvon Taillandier, l’impact qu’il a dans le paysage artistique français et international. Je pense que, pour André Robillard, il en ira de même et que les gens comprendront l’importance et l’impact du côté vraiment brut, peut-être difficile d’abord, de son œuvre.
JR. : Encore un point négatif ! Quelque chose m’a choquée, dans ce festival, c’est la présence de tee-shirts à vendre ! Vu la façon dont les choses dégénèrent un peu partout, il me semble qu’il va falloir que Bézu soit extrêmement exigeant sur la qualité de ce qui est présenté. Et, à mon avis, les tee-shirts n’avaient rien à faire ici !
JLB. : Vous avez parfaitement raison ! Les tee-shirts n’avaient rien à faire ici ! J’ai peut-être été trop conciliant, trop souple ? Je vais faire un rappel ! Nous avons eu deux évènements humains qui nous ont beaucoup bouleversés, je n’ai sans doute pas été assez vigilant. Et, en plus, j’ai été mis devant le fait accompli ! Mais je serai plus intransigeant à l’avenir, parce que j’ai appris la leçon !
JR. : Par contre, côté installation « physique » du festival, bravo ! La présentation de l’an dernier faisait que le visiteur n’avait pas de recul sur les œuvres des artistes. Ou très peu pour certains. Et la disposition en étoile de cette année a aéré la présentation, donné du recul, permis si l’on se place au centre, dans l’espace non occupé, d’avoir une vision sur tous les artistes. Bravo des deux mains !
JLB. : Merci ! Nous avons écouté toutes les critiques de l’an dernier. Des critiques souvent constructives. Et nous avons essayé de trouver des solutions. Je suis ravi que ce que nous avons trouvé cette année satisfasse le plus grand nombre. Il y a moins d’« espaces morts » que l’an dernier, donc le public semble moins dense. Bien qu’il soit peu différent de la densité de l’an dernier.
JR. : Mais, cette année, je trouve que le festival manque cruellement de sculpteurs.
JLB. : C’est exact. Cela s’est un peu imposé. Nous avons un peu choisi en fonction des années à venir. L’an prochain, nous espérons donner la primeur aux sculpteurs. Je suis le principal coupable. La sculpture est un domaine que je maîtrise moins bien que la peinture. J’ai voulu prendre un peu de recul, me donner le temps de bien choisir. De choisir des sculpteurs de même qualité que les artistes ici présents.
JR. : Ceux qui sont là sauvent, heureusement, la mise. Parce que les sculptures musicales de Stéphane Cerutti sont de petites merveilles. Très ludiques. Qui amusent beaucoup les enfants, les grands aussi, d’ailleurs ! Et celles de Roland Bideau** sont une heureuse surprise : l’an dernier il avait présenté un travail pictural très intellectualisé, et ses sculptures sont une véritable découverte.
Revenons à des choses beaucoup moins agréables : l’un des piliers de l’organisation de l’an passé, Jacques Pilon, nous a quittés. Je trouve très bien que, par Anaka, les artistes de cette année lui aient fait un hommage.
JLB. : Cela a été très brutal. Jacques a été emporté en six semaines par un cancer. Et à titre humain, personnel et au titre du festival, il nous manque infiniment. C’était un ami, quelqu’un en qui j’avais une confiance absolue. Qui assumait totalement les tâches pour lesquelles il s’était proposé. Son absence a été d’autant plus lourdement ressentie qu’on ne se rend jamais compte de la charge de travail dont vous êtes dégagé grâce à quelqu’un comme lui. Cela peut paraître idiot, mais il nous arrivait, dans les grands moments de stress, de lui demander son aide. Et nous avons essayé d’être dignes de tout ce qu’il nous avait apporté.
JR. : Pendant tout le festival, Jesse Reno a réalisé une prestation absolument remarquable. Ce travail face au public a vraiment permis de comprendre toutes les étapes franchies pour en venir aux œuvres qu’il expose. Et comment les sous-couches qui nous ont fait passer d’un personnage banal à un homme-oiseau, à des apparitions bientôt disparues, etc. ; combien les sous-couches, donc, sont importantes et interviennent sur l’aspect final de ses œuvres.
L’an dernier, vous aviez fait faire aux artistes des toiles réalisées par imposition de leurs mains. Que sont devenues toutes ces toiles ?
JLB. : Nous devions les présenter toutes ensemble cette année. Malheureusement, nous n’avons pas eu le temps de réaliser le présentoir. Après la mort de Jacques, nous avons essayé de nous recentrer sur les problèmes de cette année. D’autant que, mais c’est inhérent à chaque festival, nous avons eu plus de problèmes que l’an dernier, entre le traiteur qui ne livre pas le bon jour, les gens qui sont empêchés au dernier moment, etc. Finalement, tout s’est bien passé, et je pense que tout organisateur doit faire face à ce genre de tracas ! Peut-être avons-nous été trop privilégiés l’an dernier, et la dure réalité s’est rappelée à nous !
JR. : En tout cas, je voudrais dire et redire que Bézu est un festival tout à fait exceptionnel. Nous avions déjà connu pareille faveur à Praz-sur-Arly autrefois ; Comme là-bas, nous sommes accueillis à bras ouverts par des gens qui mettent leur présence et leur maison à notre disposition ; qui discutent avec nous ; qui sont tout heureux de découvrir l’Art singulier, une forme d’art dont, bien souvent, ils n’avaient aucune idée. Unique aussi, le fait que tous les artistes et les invités dont je fais partie avec tant de plaisir, sont logés, nourris gratuitement pendant tout le temps du festival. C’est quelque chose de précieux, qu’il faut absolument essayer de sauvegarder. Parce que, si, au pire, un artiste n’a rien vendu, il peut au moins dire qu’il a passé trois jours dans une convivialité unique.
Je précise qu’il ne s’agit pas de « passer la brosse à reluire », mais de constater un fait. Et cette année, il faut aussi parler du catalogue qui est vraiment très beau et lui aussi, entièrement gratuit pour les artistes. Bravo, donc pour ces trois points : l’hospitalité des habitants et des organisateurs ; la convivialité des repas ; et le catalogue.
JLB. : Moi, je dirai merci aux artistes et à la qualité de leur travail ; parce que, sans eux, il n’y aurait pas de festival. Merci à tous les bénévoles qui prennent soit sur leur temps de vacances, soit sur leurs loisirs, qui assument des tâches subalternes souvent dans l’ombre. Tous, y compris les employés communaux, se sont décarcassés pour que tout aille bien.
Je pense que l’un ne va pas sans l’autre : nous faisons de notre mieux pour recevoir les artistes, les invités, les gens comme vous ; mais je pense qu’en échange, nous recevons de telles marques de gratitude et de sympathie, que c’est notre meilleure récompense. Vous parliez tout à l’heure de Jesse Reno : l’an dernier, nous avions dit qu’il venait pour la première fois en Europe, pour participer à Bézu. Parcourir 5000 miles de vol pour venir à Bézu, peut sembler ... très singulier, justement ! Mais sans doute avait-il apprécié cette convivialité, puisque, avant de repartir, il m’avait dit : « Si tu veux de moi l’année prochaine, je reviens ». Et il est là.
Vous avez parlé de sa peinture, tout à l’heure. Je veux dire que l’interview** que vous aviez faite avec lui l’an dernier, décrit exactement sa façon de procéder et ce que nous avons vu aujourd’hui.
Bien sûr, je ne vais pas remercier tous les artistes les uns après les autres. Mais je voudrais parler de l’invité d’honneur. Hier, il m’a dit : « Jean-Luc, je suis en vacances chez toi » ! Il est venu avec ses oiseaux, il a déménagé son accordéon, ses harmonicas, son sac. Il a même apporté son éponge pour nettoyer la cage de ses oiseaux. Je suis heureux de partager tous ces moments avec lui. Heureux que tous les autres artistes l’aient trouvé sympathique, accessible, rigolo. Et puis, je ne voudrais pas faire d’exceptions parce que tous les artistes méritent nos remerciements. Mais je pense à Richard Halimi qui vient uniquement par amitié ; car vu le prix de ses œuvres, il sait très bien qu’il y a peu de chances qu’il en vende à Bézu. Mais sa présence permet d’améliorer la qualité du festival, la tirer vers le haut. Et puis, vous êtes revenue cette année, et même si je sais que les interviews que vous faites avec les artistes complètent votre travail de mémoire sur l’Art singulier, vous assurez ce faisant la promotion du festival…
Comment ne pas être sensible à tous ces témoignages de gens qui sont dans cette espèce d’élan, cette espèce d’enthousiasme ? Ils nous donnent du courage dans les moments difficiles ! La preuve, c’est que 2010 bat son plein, et que nous pensons déjà à 2011 ! On continue !
JR. : Alors, rendez-vous l’année prochaine !
JLB. : Avant de terminer, je voudrais revenir sur les choix que nous avons l’intention de faire dans l’avenir : Qui n’est pas du tout de glisser vers l’Art contemporain ! Nous avons appelé notre manifestation « Festival d’Art singulier contemporain », d’abord parce que je trouve que le mot « contemporain » est souvent mal utilisé. C’est plutôt « l’art dit contemporain ». Pour moi, l’Art contemporain c’est l’art actuel, puisque l’on est toujours le contemporain de son époque. Donc, l’Art contemporain, c’est l’art d’aujourd’hui. Cela nous permet de recevoir des gens comme Sophie Atek dont le travail est remarquable, sans que ce soit vraiment de l’« Art singulier ». Il en serait plutôt une extension. Peut-être que je n’emploie pas les termes adéquats ou en vigueur, mais pour moi ce travail est un peu « en marge » de l’Art singulier. Donc, en employant notre label, nous ne dupons personne, et cela nous laisse la latitude d’accueillir des artistes comme elle.
Je termine en redisant mon enthousiasme pour la qualité du travail de tous les exposants présents au Grand Baz’Art !
Cet entretien a été réalisé au Grand Baz’Art à Bézu, le 16 mai 2010.
* VOIR AUSSI texte de Jeanine Rivais : « STEPHANE CERUTTI OU LE REVE D’ICARE ». Site : http://jeaninerivais.fr Rubrique Art singulier.
** VOIR AUSSI Entretiens de Jeanine Rivais avec ROLAND BIDEAU et JESSE RENO : Site : http://jeaninerivais.fr Rubrique Comptes-rendus de festivals : Grand Baz’Art à Bézu 2009.
*** VOIR AUSSI : ANDRE ROBILLARD, SES FUSEES ET SES FUSILS ou COMMENT UNE ŒUVRE PEUT BOUTER UN CREATEUR HORS DE CHEZ LUI…