LA BAUME D'HOSTUN (Drôme)

BIENNALE DES ZARTS SINGULIERS ET INNOVANTS

LE CHALUTIER

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Frankline Thyrard et Jeanine Rivais
Frankline Thyrard et Jeanine Rivais

          Comme la précédente, la Biennale des Zarts singuliers et innovants se déroulait au Chalutier, cet ancien centre de repos, devenu par la volonté de la commune, un lieu d'exposition. Et, subséquemment, chaque artiste y disposait de sa chambre qu'il organisait à son gré. 

          En 2024, quinze artistes faisaient vivre le lieu. Et vécurent pendant quinze jours, dans une ambiance bon enfant, où régnait la plus agréable convivialité, grâce à la présence de la Présidente, Frankline Thyrard. Et le public y fut sensible, qui vint nombreux et apprécia la qualité et l'originalité des œuvres

 

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          Cet artiste n'avait à voir avec la marginalité que sa gentillesse et son humour. Ses créations étaient beaucoup trop intellectualisées pour en faire partie. Néanmoins, sans juger de leur importance immatérielle, difficilement compréhensibles par le visiteur profane, elles étaient esthétiquement belles. Ajoutons qu'il avait couvert les murs du Chalutier de maximes philosophiques et sociologiques intéressantes à lire, et il sera évident qu'il se sentait bien avec les autres exposants. 

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          Betina Brousseau rêve-t-elle en colossal que ses œuvres soient si énormes ? Œuvres réalisées en bois flottés qu'elle juxtapose avec tant de savoir-faire que les morceaux une fois "soudés" ont désormais l'air de n'en faire qu'un ! Et le visiteur est sidéré à remarquer la ressemblance entre l'animal de bois et un animal véritable ! Et ce qui lui semble exceptionnel, c'est que s'il trouve que la tête du cheval a l'air mobile, que  l'hippopotame a des joues mafflues, le lion, malgré ses yeux ronds très vifs, ne lui donne pas l'impression de vouloir l'agresser, pas plus que l'éléphant de vouloir foncer sur lui ! Tous les animaux de cette artiste sont donc pacifiques !  

          Le visiteur admire ensuite la façon dont Betina Brousseau sait faire saillir un muscle, rendre irrégulière une frange, donner l'impression qu'un museau frémit, que le cheval souffle dans ses naseaux ! La façon dont elle sait colorer à son gré ses bois au moyen d'enduits pigmentés, générant un beau cheval bai, un lion ocre roux, un éléphant ocre clair avec deux longues défenses grises… Et si la crinière du cheval est hirsute, les crins du lion et de l'éléphant sont parfaitement ordonnancés. 

A contempler ces belles œuvres pratiquement grandeur nature, ce visiteur a la certitude que Betina Brousseau a trouvé un palier dans sa quête sculpturale ; un moment où elle est parvenue à un équilibre entre le dit de ses œuvres et la forme, entre son imagination et le travail de ses mains ; où elle a parfaitement enchevêtré les éléments de ses rêveries personnelles et trouvé une voie qui puisse la mener loin et longtemps ! 

Jeanine RIVAIS

 

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PASCAL BERGÉ dit PACO

          "L'engagement artistique et humanitaire sur le théâtre de guerre ukrainien débute avec des dessins d'indignation, de peur, et d'espoir entre 2022 et 2023. Dans le cadre d'un projet humanitaire, deux interventions ont lieu en juillet 2023 et février 2024 dans la ville de Tchernikov. Le projet se décline en trois volets "Vols de paix", "Elles ont choisi de vivre" et "Fixer les mémoires". 

      Le travail de création toujours et partout est une fenêtre ouverte, un pardon renouvelé".

          Pedro rentrait donc d'Ukraine où il était allé aider à soigner des blessés. Il proposait de grandes œuvres et quelques petits tableaux sur le sujet de la guerre ; et toutes ses œuvres étaient à vendre au profit des soldats restés là-bas. 

VOIR : TEXTE DE JEANINE RIVAIS : "AMOUR ET DETRESSE DANS LES ŒUVRES DE PIERRE BERGE DIT PEDRO" : http://jeaninerivais.jimdo.com/ DROME ET ISERE BIENNALE DES ARTS SINGULIERS ET INNOVANTS 2022. Rubrique FESTIVALS

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SALOMÉ MICHELARD

Salomé Michelard affirme avoir dessiné depuis sa plus tendre enfance. Et, à l'instar des Surréalistes,  déclare réaliser la plupart de ses œuvres par automatisme. 

          Pour le profane qui n'aurait pas les mots pour expliquer sa démarche, il semble qu'elle pourrait se conjuguer en trois tendances : le nuagisme, le pointillisme et le naturalisme. 

 

          S'insurgeant contre la forme et ses mécanismes d'aliénation, Salomé Michelard réalise des œuvres où entrent en jeu l'espace, les couleurs et la lumière. Couverts de millions d'infimes petits traits, si fins et si fugaces qu'à l'œil nu, ils paraissent être des pointillés, les supports deviennent alors un espace de liberté, au sujet duquel le peintre Fernando Lerin écrivait :  Je ne mets rien dans ma peinture, j’attends simplement qu’il se produise quelque chose. – Je n’ai ni besoin de chercher, ni besoin de trouver, j’attends la vie. C’est l’unique chose qui m’intéresse. – Ni plus ni moins – la vie – un état – je suis dans l’absurde, dans le néant, dans l’absolu – je suis dans tout, dans rien, je suis dans l’attente – dans l’attente de quelque chose, mais qu’on ne me dise pas qu’il va se passer quelque chose". Le visiteur ne voit alors que ce champ de points dans lequel il croit parfois distinguer une forme, une ombre, tout en sachant que cette impression n'est que subjective.

          Nuagiste, elle propose paradoxalement des ciels où se chevauchent les nuances, dans lesquelles apparaissent des points de toutes tailles minuscules qui, forcément, figurent des "étoiles" ; veillant à ce que les blancs réfléchissent la lumière, maîtrisant les noirs de sorte que l'œuvre terminée soit paradoxalement plus lumineuse. 

 

          Ces deux techniques sont forcément très lentes, et le visiteur imagine l'artiste, le nez collé sur sa toile ou son papier, ponctuant sans trêve, enchevêtrant pendant des heures ces microscopiques signes, ne s'aidant que des nuances de noirs, blancs et gris, pour réaliser ces non-formes. 

 

          Mais une autre démarche, constituée de points, comme les deux premières, ou de lignes enchevêtrées à l'infini, fait de Salomé Michelard une naturaliste.  

    Non qu'elle cherche à traduire le symbolisme des fleurs ou des plantes d'aucune sorte, faisant d'elle une botaniste : il s'agit apparemment pour elle de rendre ses impressions d'écologiste, de suggérer ici les entrelacs des branches d'un arbuste, là de zigzaguer dans un bosquet tout en veillant à ce que, par paréidolie, l'œil aperçoive un masque humain, une tête animale, etc., ailleurs simplement d'entrelacer à l'infini ce qui peut être de fins rameaux ou de sinueuses racines. Mêler en somme la faune et la flore façon Salomé Michelard. Sauf que, parfois, elle s'autorise de petites déviances dans lesquelles l'œil perçoit morphèmes, graphèmes, pictogrammes se bousculant, droits, tête-bêche, carrément cul par-dessus tête, une infinité de petits signes provocateurs, avec lesquels le visiteur a plaisir à jouer !  

 

          Finalement, pour le profane évoqué plus haut, comment définir ces œuvres non-figuratives, dont les linéarités signifiantes ne sont pas toujours évidentes ? Qui ont les récurrences obsessionnelles de celles de l'Art brut, alors que l'artiste les intellectualise.  Dans lesquelles, ancrée dans une volonté d'originalité et de sincérité, elle s'est débarrassée, comme tous les artistes Singuliers, des canons de la peinture classique ; et use sans limites de sa liberté, voyageant picturalement en une démarche où règne le plus complet onirisme. Boulimique, pourrait-on dire, de remplir l'espace pour exprimer ce qui s'agite en elle. En même temps ne témoigne-t-elle pas, puisque son travail est narratif mais n'a rien de réaliste, ni de témoin de son temps, que restent présentes en elle, les mémoires d'autres lieux "rencontrés" au cours de ses rêves ou de ses lectures qui l'ont amenée jusqu'ici ? A cette puissance de ses œuvres, Salomé Michelard travaille d'arrache-pied, choisit son "dit" au gré d'évolutions, de rythmes qui lui conviennent, d'enchaînements profus qui la font rêver. Subséquemment, conscient de cette marche de la créatrice vers elle-même, comment le spectateur ne percevrait-il pas sous la lourde dentelle des entrelacs picturaux, sous la douceur et l'harmonie des nuances qui les conjuguent, le questionnement personnel incessant, intense d'une créatrice en quête d''une beauté hors des canons graphiques habituels ? 

Jeanine RIVAIS

 

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CHRISTEL BEGUIN

 

VOIR : TEXTE DE JEANINE RIVAIS : "LES SAYNETTES DE CHRISTELLE BEGUIN" : http://jeaninerivais.jimdo.com FESTIVALS BANN'ART JUILLET 2019.  

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          Les créations de Dominique Sauvage sont de curieux personnages, surtout de terre et de textiles mais aussi, de matériaux divers, papier mâché, plâtre, minéraux, objets oubliés… Des matériaux pauvres, en somme, un heureux embrouillamini qu'elle sait à merveille faire cohabiter sans hiatus.

 

       Etrange ce personnage à la tête oblongue, perché sur un coin de meuble, chauve, loucheur, au petit nez mutin et à la bouche dédaigneuse ; un pied "normal" et l'autre comprenant quatre doigts tel un gallinacé ; une sorte de rat perché sur sa tête ! 

          Etrange encore cette femme hiératique, toute de blanc et de rose vêtue, debout près d'une sorte de sorcière biface, enturbannée, vêtue d'une toge rouge, visage dur outrageusement maquillé, couverte de bijoux ; et d'une grande femme, debout, à trois faces, vêtue d'une longue robe bleu foncé qui cache entièrement son corps. Rien de tel pour la femme en blanc : son long cou de cygne supporte un joli visage mince, rare partie de son anatomie avec ses mains, conçue en terre, le reste étant fait de textile. Les yeux sont mi-clos, la bouche un tantinet dédaigneuse. Les oreilles sont dissimilées sous une épaisse chevelure s'écartant de part et d'autre du visage, d'une longueur démesurée, tendue et courbe à la manière de deux cornes ! Ses épaules sont fines et carrées. L'un de ses bras est replié, ses doigts aux ongles vernis sont posés sur son épaule, l'autre sur sa poitrine. 

        Face à un trio aussi magistral, cohabitent, moins solennels mais non moins surprenants, personnage biface, moinillon coiffé d'un panier à salade, femme dont le corps de sirène se prolonge en volute, et de multiples têtes, des écorchés, etc. 

          Il faudrait continuer à explorer les créatures de Dominique Sauvage. Revenir sur le talent avec lequel elle mêle terre et textile, les autres apports servant à mettre ces deux matériaux en valeur. Revenir sur ses talents de coloriste, car toutes ces actions de "faire" sont sublimées par le choix des couleurs : en général douces, apaisantes mais capables de grands éclats ! Revenir enfin sur le choix de ses titres, humoristiques, cultivés, omniprésents, dans leur diversité. Imaginés de façon à créer un suspense et laisser le visiteur dubitatif. 

          Ainsi, depuis toujours, procédant au gré de ses émotions, du temps qui passe, des souvenirs, peut-être, qui reviennent… Dominique Sauvage a créé un monde où "le rêve est la forme sous laquelle toute créature vivante possède le droit au génie, à ses imaginations bizarres, à ses magnifiques extravagances" (¹) ; et ce qu'elle crée est beau dans son étrangeté maintes fois évoquée ci-dessus, surprenant et fascinant, fallacieux et bien réel ! 

Jeanine RIVAIS

(¹) Jean Cocteau

 

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MIREILLE FAURE

VOIR : TEXTE DE JEANINE RIVAIS : http://jeaninerivais.jimdo.com/FESTIVALS : 6e BIENNALE DE SAINT-ETIENNE 2018. INVITE D’HONNEUR EVA 2023 FESTIVALS

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ANNE RIVET 

VOIR : TEXTE DE JEANINE RIVAIS : "LES PETITES CREATIONS PRECIEUSES D'ANNE RIVET" : http://jeaninerivais.jimdo.com/ DROME ET ISERE BIENNALE DES ARTS SINGULIERS ET INNOVANTS 2022. Rubrique FESTIVALS.

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CATHERINE LACHOUQUE 

VOIR : TEXTE DE JEANINE RIVAIS : "LES MASCARONS DE CATHERINE LACHOUQUE" : http://jeaninerivais.jimdo.com/ DROME ET ISERE BIENNALE DES ARTS SINGULIERS ET INNOVANTS 2022. Rubrique FESTIVALS.

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NICOLE PESSIN

VOIR : TEXTE DE JEANINE RIVAIS "PEINTRE DE LA SOLITUDE, DU SILENCE, DU NOIR si "coloré"" : http://jeaninerivais.jimdo.com/ FESTIVALS, VIIe BIENNALE des Z'ARTS SINGULIERS ET INNOVANTS DE SAINT-ETIENNE 2020

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SÈVANGE

VOIR: TEXTE DE JEANINE RIVAIS : "LES ANATOMIES BIZARROÏDES DE SÉVANGE" : http://jeaninerivais.jimdo.com/ SAINT-ETIENNE 8E BIENNALE DES ARTS SINGULIERS ET INNOVANTS 2022. Rubrique FESTIVALS.

 

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 ALAIN BOURDEL 

          Sur le même principe que lors de la précédente Biennale, Alain Bourdel proposait ses personnages de bois. Mais, cette année, les œuvres étaient petites, et les groupes plus touffus. Et l'œuvre la plus originale était la barque des migrants, sur la symbolique de laquelle, l'artiste insistait de tout son cœur. 

VOIR : TEXTE DE JEANINE RIVAIS : http://jeaninerivais.jimdo.com/ SAINT-ETIENNE 8E BIENNALE DES ARTS SINGULIERS ET INNOVANTS 2022. Rubrique FESTIVALS.

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GISLAINE DAGORNE 

           Il arrive qu’à la fin d’un rêve, une scène demeure sous les paupières du dormeur, tellement vivide que sa rémanence persiste en lui longtemps après son réveil. Ce sont ces moments privilégiés où remontent en bouffées de nostalgie les souvenirs d’enfance et les fantasmagories que peint Ghislaine Dagorne. 

 

          Souvenirs campagnards fixés à la fraction de seconde où, dans le rêve, la scène était à son apogée : celle où l'oiseau blanc vient se poser sur la main du garçonnet ; celle où des jeunes filles et leurs chiens batifolent dans les bois ; celle ou le cerf brame au milieu de la clairière, appelant ses biches qui s'approchent au long d'une allée ; celle en somme où elle fait appel à tout ce qui jusqu'alors a apparemment marqué sa vie. Sa peinture est de ce fait éminemment psychologique, sorte de journal extrait du plus profond d'elle-même. Chaque œuvre est une petite aventure, où il semble bien que nulle personne du menu peuple qui revient de façon récurrente sur ses toiles ne puisse être seule : un ou plusieurs protagonistes -oiseaux, animaux, autres individus- accompagnent toujours le personnage central.

          Mais il arrive que les scènes "revécues" dépassent la réalité. Qu'elles soient des réminiscences de lectures, de tableaux admirés ; ou tout bonnement fantasmatiques… que Ghislaine Dagorne présente avec la même simplicité que les précédentes. Et ce sont alors des émules de Nils Holgersson chevauchant des oiseaux, voguant au-dessus d'épaisses forêts ; c'est le couple des mariés de Chagall volant sous le ciel étoilé ; c'est le garçon longiligne devenu tronc d'arbre à la ramure automnale autour duquel des enfants lancent des fleurs aux oiseaux, etc. Car l'enfance et les oiseaux sont omniprésents dans l'œuvre de cette artiste. 

 

Ainsi, la différence entre réalité rêvée ou onirisme n’est-elle qu’illusion, car dans chaque tableau se pressent les arbres, animaux, ou enfants à l'instant évoqués, donnant naissance à l'émotion de la créatrice, à voir surgir ces bribes d’images enfouies comme des trésors dans son inconscient ; de les restituer en donnant picturalement abondance de détails narratifs un peu surannés qui garantissent leur authenticité. Emotion pour le visiteur, de recevoir toute cette tendresse doucement ludique, peinte en teintes feutrées, comme vieillies par le temps, jaunes ocrés, bleus fanés et verts grisés qui accentuent la connotation romantique des toiles. De sorte que chaque œuvre est finalement orbe chaleureuse et douillette, petit nid bien clos, comme si l’artiste avait besoin d’intimité, de sécurité pour exprimer sereinement ses peintures toujours narratives. Intemporelles. Populaires. Figuratives. Des œuvres d’atmosphère, incontestablement rattachées au monde des Naïfs ; développées au fil des années en un très personnel langage, avec une acuité picturale, un sens aigu du détail quotidien primesautier qui font de Ghislaine Dagorne une artiste avec une manière très originale de traiter l’humain.

          Mais avant tout, elle est une coloriste. Possédant un sens inné des teintes douces, qu'elle associe en des progressions chaleureuses ; ajoutant des bruns patinés de terres desséchées au soleil ; des bleu-noir mats des ciels nuageux ou étoilés. Tout cela joint au mouvement propre des personnages de la toile, d’autant plus "mobiles", que la peintre veille à ce que chacun soit "lisible" au premier regard ! 

 

       Ainsi, d'œuvre en œuvre, le visiteur prend-il conscience de la cohérence manifeste de cette création, de la richesse de sa créativité, et revit-il des moments d'angoisse délicieuse au souvenir de ses propres réminiscences, réveillées par les scènes devant lesquelles il est arrêté, des caprices réprimés et des rêves contrariés, des contes mille fois relus, des comptines rabâchées, des minutes privilégiées où les fantasmes emportent son esprit vers la somptuosité  de cette œuvre poétique simple, sans recherche d'effets, bouleversante de sincérité, de fraîcheur ; et  rejoint-il ainsi, dans le rêve les souvenirs picturaux de Ghislaine Dagorne.

Jeanine RIVAIS

 

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PASCALE ROUX

VOIR : ENTRETIEN AVEC JEANINE RIVAIS : http://jeaninerivais.jimdo.com/FESTIVALS : BANNE 2014. Et TEXTE DE JEANINE RIVAIS : "DESSINS, SCULPTURES OU BRODERIES : PASCALE ROUX, L'HUMAIN TOUJOURS" : BIENNALE DES ZARTS SINGULIERS ET INNOVANTS SAINT-ETIENNE 2024. Rubrique FESTIVALS.

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AGNÈS FRANCESE

VOIR : ENTRETIEN AVEC JEANINE RIVAIS : http://jeaninerivais.jimdo.com/FESTIVALS : BANNE 2014. Et TEXTE DE JEANINE RIVAIS : "DESSINS, SCULPTURES OU BRODERIES : PASCALE ROUX, L'HUMAIN TOUJOURS" : BIENNALE DES ZARTS SINGULIERS ET INNOVANTS SAINT-ETIENNE 2024. Rubrique FESTIVALS.