SAINT-SAUVEUR EN PUISAYE

ART DANS LES COURS ET JARDINS 2018

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Chaque année, l'automne venu, les rues, les cours, les jardins et quelques lieux couverts sont investis par artistes et artisans venus des quatre coins de France ! En 2018, une trentaine d'exposants ont créé la surprise ! 

Et pendant trois jours, la rue est devenue le dernier salon où l'on caus(ait) !

Tandis que les enfants des écoles, amusés et intéressés allaient de stand en stand.

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LES ARTISTES EXPOSANTS

 

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**** Avec sa faune métallique faite de pièces de récupérations qui rappellent l''usure du temps et qui servent à FRANCK MERCKY à réaliser son étrange bestiaire, l'artiste avait déterminé les limites du village puisque ses "Bêtasaures", "Craquosaures" et autres "Craquorétus" qui datent, comme chacun sait, de la plus lointaine vie sur terre, avaient migré aux quatre points géographiques ! Ainsi, découpés, ajourés, tachetés ; parfois même récemment peints en tenues de camouflage, proposaient-ils leur impertinence provocatrice… D'autant que ça remue, de la tête à la queue ! Et ça bouge, ça se déplace ! Chacun a le droit de toucher ! Pour le plus grand bonheur des enfants petits ou grands ! 

 

VOIR AUSSI : ENTRETIEN AVEC JEANINE RIVAIS : http://jeaninerivais.jimdo.doc/  Rubrique FESTIVALS : Banne 2013.

 

**** INES LOPEZ SANCHEZ MATHELY avait, quant à elle, afin d'attirer les visiteurs hors du centre, composé une installation dans le lavoir du village, disposant sur le promenoir où tant de lavandières travaillèrent naguère d'arrache-pied, ses sculptures à pied, à cheval ou à vélo, sans oublier l'une d'elle, tombée à l'eau et tentant de surnager au-dessus des lentilles qui forment un tapis vert. Elle présentait également dans la cour de sa maison ses personnages dont le dépouillement, les aspérités témoignent du primitivisme de leur existence. 

 

VOIR AUSSI : ENTRETIEN AVEC JEANINE RIVAIS  : http://jeaninerivais.jimdo.doc/ Rubrique FESTIVALS : BANNE 2013. 

Et aussi : TEXTE DE JEANINE RIVAIS : "LA MEMOIRE DES ETRES" : http://jeaninerivais.jimdo.doc/  Rubrique ART SINGULIER.

 

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De cours en porches, en lieux fermés ou carrément au bord sur le trottoir, la rue de la Roche était  le LIEU  proposant le plus grand nombre d'exposants ! 

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**** "La Vie, l'Amour, la Mort". Comment EMMA ASH devenue EMMAËL exprime-t-elle ces sentiments si forts dans ses œuvres ? Elle "sait" installer ses personnages devant des "paysages" qui, chez elle, sont toujours indéfinis, mélanges sylvestres, enlacements de lianes, à la fois isolant l'homme, la femme et son enfant, ou les protégeant. Et puis par le choix des couleurs, le sens de leur harmonie instinctif et inné, associant des teintes douces toujours complémentaires, allant des beiges presque blancs aux ocres foncés ; ou des nuances de bleus devenus couleurs chaudes sous son pinceau !

 

VOIR AUSSI : TEXTE DE JEANINE RIVAIS : " EMMA ASH A LA VIE, A L'AMOUR, A LA MORT"

http://jeaninerivais.jimdo.doc/   Rubrique ART CONTEMPORAIN.

 

**** MARIE CHAPELET avait joliment installé ses photographies sur la vigne automnale, rouge lie de vin.  Faisant ainsi contraster ses "pages" blanches quasi-vierges n'était que quelques taches noires apparemment aléatoires, voire un œil animal aux paupières plissées venaient surprendre le spectateur.

 

 

 

 

"Pour info, les photos de Marie Chapelet sont des détails (dos, nombril, plis...) de son propre corps mis à nu, et sans complaisance, après deux maternités rapprochées". Alexandra Peroux

**** ANNE-MARIE DE PASQUALE qui sait tailler la pierre, lutter avec elle, la caresser, la polir… En extraire de gentils petits personnages sans jambes comme si elle voulait les empêcher de la quitter ! Seuls ou en couples, ils expriment toutes les joies et les peines humaines, proposent tous les qualificatifs applicables au visage. Suscitent évidence et mystère, force, intelligence et sensibilité. Et, cette année, elle s'est attaquée au béton ! Des œuvres plus grandes, résolument contemporaines, lourdes à tous les sens du terme.  

 

VOIR AUSSI : COURTS TEXTES DE JEANINE RIVAIS : http://jeaninerivais.jimdo.com/ RUBRIQUE FESTIVALS EVAsions des ARTS EXPOSANTS  2016 et 2017

 

**** ALBERT HAL et ses sculptures  murales, très africanisantes. Représentations figuratives à base de formes géométriques, en particulier de triangles blancs qui rappellent les motifs symboliques de la statuaire africaine profonde et, cherchant l'harmonie de couleurs et la meilleure composition emmènent le visiteur dans des univers différents au style bien particulier. 

**** MARIE-NOËLLE NOURY qui squattait la cuisine des Créacteurs, présentait Maurice. Lequel, bien que très jeune encore, est un véritable globe-trotter. Jeune ? En fait, Maurice est sans âge. Sa sagesse est infinie, ses raisonnements exemplaires, son humour réactif du fait du gros bon sens qui le génère. 

          Mais un jour, elle en est venue à transformer son personnage emblématique, au corps rondelet, à la bonne bouille rieuse ou grave, en un être  raplapla, scrutant l’horizon, toujours de brun vêtu ; tassé, ou au contraire dégingandé, tête carrée au-dessus d’un long cou filiforme, nez simplement ponctué ou énorme de Schtroumpf... Les deux, chacun se jouant de l'autre, habillant la cheminée ou couvrant les cimaises, permettait au visiteur de se délecter de leurs différences ! 

 

VOIR AUSSI : TEXTES DE JEANINE RIVAIS : "MARIE-NOËLLE NOURY ET… MAURICE" :  http://jeaninerivais.fr Rubrique ART SINGULIER ; 

et "Maurice encore ? "Pas" Maurice ? Ou Maurice toujours ? Ou Marie-Noëlle Noury dans ses œuvres" (www.marie-noelle-noury.com/) Rubrique ARTICLES.

 

JEAN DOMERGUE et ses minuscules escargots en bois tournés avec beaucoup d'humour : escargots / personnages, escargots / fleurs,  escargots / animaux, escargots / escargots… Et puis ses fruits plus vrais que vrais !

ALEXANDRA PEROUX dont l'imaginaire conjugue la noblesse du  marbre, la dureté du métal récupéré lors de ses glanes,  et les coloris des vitraux ; donnant naissance à de gigantesques arbres ou à de petits personnages à la gentille bouille et au ventre rond ; le tout en des proximités de belles couleurs harmonieusement associées.

DANIEL SALEM et ses photographies illustrant les paysages de la Puisaye, au petit matin quand la brume couvre les végétaux de perles étincelantes ; à l'automne quand les arbres se couvrent de tous les bruns et les jaunes ; et dans les moments aléatoires où surgit un animal débouchant d'un bosquet  ou un arc-en-ciel irisant soudainement le ciel.

**** ODILE VAILLY pour qui  le fil de fer est une histoire, SON histoire. Qui vient de son enfance où elle vivait dans les vignes ! Elle travaille dans deux directions : l’une qui touche les insectes et utilise les minuscules éléments de ses glanes (coquillages, esquilles de bois…) ; et un travail de foule qui est un peu différent. Tantôt de simples assemblages ; tantôt des œuvres en 3D. Avec une recherche de la lumière primordiale dans son travail. Un jeu de calcul de la distance qui lui permet d’installer les ombres. Comme si elle dessinait avec le fil de fer ; et que l’ombre génère un moment magique.

 

VOIR AUSSI : ENTRETIEN AVEC JEANINE RIVAIS : http://jeaninerivais.fr Rubrique COMPTES-RENDUS DE FESTIVALS : BANN'ART FESTIVAL DE BANNE 2009.

Et  COURT TEXTE DE JEANINE RIVAIS : http://jeaninerivais.jimdo.com/ RUBRIQUE FESTIVALS EVAsions des ARTS EXPOSANTS  2018

ERIC VAILLY qui avait abandonné au port ses magnifiques bateaux conçus à partir d'objets de récupération, et présentait des personnages linéaires faits de métal présentait de curieux individus filiformes, métallique qui accompagnaient le visiteur jusqu'au fond du passage.

VOIR AUSSI : TEXTE DE JEANINE RIVAIS : " LES CONSTRUCTIONS D'ERIC VAILLY, NAUTONIER HORS-LES-NORMES" : http://jeaninerivais.jimdo.com/ Rubrique  FESTIVALS : BIZ'ART FESTIVAL : HAN-SUR-LESSE 2017. Pages des Nouveaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

Là avaient poussé l'espace d'une nuit, dans un parterre de "vraies" plantes,  de magnifiques fleurs aux pétales de verre de récupération, conçues par le couple Eric et Odile VAILLY.

Dans une belle salle offrant une belle lumière et une large vitrine, exposaient en un heureux mélange, les adhérents de l'ASSOCIATION LES FEUILLES : sculptures, peintures, gravures, etc. sous les auspices d'un valeureux chevalier du Moyen-âge ! 

Et puis, pour confirmer la participation du village à l'exposition, une commerçante ayant pignon sur rue, MARLENE SELLIER, présentait ses services de céramiques et ses fauteuils métalliques.

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Tout près de la Place du Marché, dans une petite cour, le spectateur pouvait admirer : 

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**** Les personnages humanoïdes ou animaliers de  PAUL HERAIL sont toujours présentés seuls, de sorte que si le passage du temps est évident sur les éléments constitutifs, il faut noter l’absence de toute indication géographique (ville, végétation…), sociale (vêtements, objets…). Et c’est logique : tous ces éléments généreraient des "narrations", des connotations réalistes ; les ramèneraient vers le quotidien, au lieu de les placer en des situations fictionnelles. Car, quelles que soient les variantes générées par des décennies de recherche, l'artiste est finalement l'auteur d'un petit monde stylisé, d’apparence lourde et solide qu'il dispose aux quatre horizons ; d'une création tonique, épisodique et bon enfant.

 

VOIR AUSSI : TEXTE DE JEANINE RIVAIS : "LES ASSEMBLAGES DE PAUL HERAIL" : http://jeaninerivais.jimdo.com/ FESTIVAL SINGULIEREMENT VOTRE, MONTPELLIER 2015. Page des Nouveaux

 

**** La peintures et sculptures de STEPHANE MONTMAILLER :  Lorsqu'il quitte les humains, ses peintures à demi-brouillées dont il est impossible de dire si les personnages "émergent du" ou "s'enfoncent dans" le magma qu'il génère,  l'artiste devient Art-récupérateur, et avec les richesses découvertes lors de ses glanes, il se lance dans des sculptures pleines d'humour teinté d'un brin d'ironie piquante. Déferle alors un bestiaire surprenant d'imagination : tatou protégé par des grilles de moulins à légumes ; chèvre à bascule ; grenouille grimpant à l'échelle pour indiquer qu'il fait beau dans le monde animalier de l'artiste !... Réalisé chaque fois en des tailles plus grandes que nature ! Et c'est ainsi que, sous ses airs d'éternel jeune homme hors-normes, il est passé maître dans l'art de peindre le monde tel qu'il ne veut pas qu'il soit ; et créer les bêtes telles qu'elles devraient être ! 

 

VOIR AUSSI : ENTRETIEN AVEC JEANINE RIVAIS : http://jeaninerivais.jimdo.doc/  Rubrique FESTIVALS : Banne 2013

Et : TEXTE DE JEANINE RIVAIS : http://jeaninerivais.jimdo.doc/  Rubrique FESTIVALS : 6e BIENNALE DE SAINT-ETIENNE 2018

Et TEXTE DE JEANINE RIVAIS :http://jeaninerivais.jimdo.com/ Rubrique FESTIVALS. BANNE MAI 2018. LIEUX ET EXPOSANTS

**** Les dessins d'HERVE FOGERON. Aux ACI, lourds de sens, ils servaient de faire-valoir aux énormes machines de la forge qui avait, pour la circonstance, ouvert ses portes. Cet artiste "s'attaque" aux métiers, chaque artisan présenté comme une photographie et arborant les outils de sa profession : le boulanger sa miche ; le serrurier un pêne etc.  Mais le monde du travail n'est pas le seul sur lequel il a posé sa griffe : les festivités également, comme "Le renne de Noël" tout enguirlandé qui d'un air rigolard se pourlèche les lèvres, à croire qu'il est le cuistot et… imagine-t-on qui est dans la cocotte ? Et puis, inéluctable, voici la mort discutant en toute convivialité avec un confrère, tous deux écrabouillant des crânes humains ! A la vie, à la mort, donc, pour cette création à la fois inattendue et tellement proche du quotidien ! 

 

VOIR AUSSI : ENTRETIEN AVEC JEANINE RIVAIS : http://jeaninerivais.jimdo.doc/  Rubrique COMPTES-RENDUS DE FESTIVALS : Banne 2012.

Et : TEXTE DE JEANINE RIVAIS : http://jeaninerivais.jimdo.doc/  Rubrique FESTIVALS : 6e BIENNALE DE SAINT-ETIENNE 2018

Et TEXTE DE JEANINE RIVAIS :http://jeaninerivais.jimdo.com/ Rubrique FESTIVALS. BANNE MAI 2018. LIEUX ET EXPOSANTS

La forge ouverte pour la circonstance
La forge ouverte pour la circonstance

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Dans la cour de la maison d'Inès Lopez Sanchez Mathély, outre ses œuvres, deux artistes avaient trouvé place : 

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**** FREDERIC GALLAND, et ses personnages nus, entiers (n'était que, souvent, leurs membres étaient amputés d'extrémités), couleur sépia tranchant de façon surprenante sur le blanc du support de papier ; ou en format carte d'identité, généralement à l'encre de Chine. Œuvres dures, aux visages sans concessions, aux bouches tordues. S'agit-il bien d'humains en gestation ou au contraire en dégénérescence ? Ou bien de quelques allochtones venus de quelque lointain cosmos ?  

**** MICHEL SMOLEC qui a longtemps, eu besoin de "raconter". Mais aujourd'hui, il a appris à grouper ses personnages, afin d’accroître le suspense, le moment où peut-être, ils vont "se retrouver", "se choisir", "se toucher"… Il en est venu à une "histoire" picturale qui pourrait à chaque tableau, commencer par "Il était une fois…". Tout son petit monde donne une grande impression de mouvement, paradoxal dans ces espaces restreints, où "vivent" des êtres libertins plutôt qu'érotiques, audacieux mais jamais licencieux ; où ses femmes se dénudent, sont plantureuses, belles toujours et où les hommes sont plus "discrets", mais prêts à les accompagner dans leurs initiatives ! Et c’est ainsi qu'il pousse en un patchwork de couleurs lumineuses et tendres, les pions de ses petits théâtres de la vie ; de ses histoires intemporelles ; de ses “écrits” picturaux qui sont, chaque fois, de grands moments d’émotion jugulée.

 

VOIR AUSSI : TEXTES DE JEANINE RIVAIS : "NAISSANCE D'UNE VOCATION" DANS LE NUMERO 58 DE SEPTEMBRE 1996, DU BULLETIN DE L'ASSOCIATION LES AMIS DE FRANCOIS OZENDA. "DE TERRE ET DE CHAIR, LES CREATIONS DE MICHEL SMOLEC, sculpteur" 

et :  "TANT ET TROP D'YEUX ou MICHEL SMOLEC dessinateur" : http://jeaninerivais.fr Rubrique ART SINGULIER.

 Et: "ET DE NOUVEAU NOUS SOMMES DEUX" : http://jeaninerivais.jimdo.com/ Rubrique ART SINGULIER. 

Et TEXTE DE JEANINE RIVAIS  : http://jeaninerivais.jimdo.com/ RUBRIQUE FESTIVALS RETOUR SUR BANNE 2003

Et aussi : COURT TEXTE DE JEANINE RIVAIS : http://jeaninerivais.jimdo.doc/  Rubrique FESTIVALS : 6e BIENNALE DE SAINT-ETIENNE 2018

 

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Perchés sur la colline, sur le parvis de la cour sarrasine, étaient installés : 

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**** CLARKE DRAHCE ancien photographe de mode, sachant donc parfaitement maîtriser la lumière. Réalisateur de photographies pouvant aller du mannequin le plus sophistiqué à la photographie évocatrice, en demi-teintes de bleus évanescents suggérant des personnages fugaces évoluant dans les plis de tissus mouvants.

**** JEAN GUILLEMARD qui, outre des peintures de très exotiques oiseaux réalisés dans des harmonies de couleurs monochromes, travaille depuis toujours à partir de souches d'arbres auxquelles il confère des allures de fantasmagoriques châteaux  recouverts de vernis très brillants. 

 

**** FELIX ROUXEL qui apportait de façon surprenante une pointe de Surréalisme dans l'exposition, avec ses visages/crânes aux alvéoles remplies d'une foule de gens, de circonvolutions enflammées ; ou, ailleurs, d'enlacements vaguement chevalins pris dans des entrecroisements de "tissus" polychromes ; ou encore conciliabules de personnages nus sur fonds sous-marins de bleus parcourus de bêtes vermiformes voire de tentacules de pieuvres, etc.

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Dans un jardin de la Rue des Renards, présentaient leurs œuvres :

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**** HELENE LEROY-COQUART qui sait tirer de la pierre granuleuse des formes humanoïdes allusives ; et de la pierre fine des amorces de formes humaines ou végétales, longuement polies. Abandonnant parfois le figuration pour en venir à de belles sculptures abstraites aux plissés harmonieux.

**** GARY RAMIREZ créateur d'Art-récup', chez qui il y a une grande volonté ludique de ne considérer –à de rares exceptions près- que l'humain. Tantôt l'humain en mouvement, parvenant à "décrocher la lune" ; tantôt l'humain plus sage, marchant tranquillement dans la rue…Tantôt encore découpages métalliques, délinéant des sarabandes de populations de  longilignes humanoïdes, ou quelques animaux aux allures très allogènes. Tout ce petit monde, dansant, faisant la ronde, se donnant la main…Créant, en somme, une poésie personnelle qui ressemble fort à un défi où se conjuguent convivialité, tendresse, humour !

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Enfin, venaient en divers lieux, où les exposants étaient seuls ou en couples 

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Dans la cour de la Maison de Colette :

 

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**** CHARLES-HENRI GUIEBA qui, au milieu de petits personnages et mini insectes de terre, crée un étonnant zoo d'animaux exotiques d'un réalisme saisissant : hippopotame ouvrant largement la gueule, girafes routant à qui mieux mieux,éléphants courant dans la savane,  etc.

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Dans la cour du 2 rue des Gros Bonnets : 

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**** ALEXANDRE MAYEUR proposait de petites sculptures de pierre pour lesquelles des agrégats de texture et de couleurs différentes ui permet de jouer sur la lumière ; et de verre, ces dernières très spectaculaires, par le talent qu'a l'artiste de créer des sortes de dessins à l'intérieur du matériau, voire des inclusions enfermant d'étranges bestioles ! 

 

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Au 10, rue Colette : 

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CHARLIEOPLUMES confirmait que son nom attestait bien de sa fonction, en disposant de beaux bijoux, des colliers en particulier, mélanges de métaux brillants et de plumes, ou tout simplement de plumes disposées autour du cou de ses mannequins. Présentation sophistiquée qui corrobore l'idée que souvent la marge est illisible en artisanat et art !

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A leur domicile, 14/16 Grande Rue :

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 HELENE TOITOT qui semble bien tenir un double langage : celui du fond, abstrait, magnifiques reflets rouges indéfinissables. Et puis, le désir de faire danser par-dessus des entrelacs aléatoires de "branchages" qui deviennent parfois –toujours le hasard ; ou volonté de provoquer l'attention du spectateur ?-  des sortes de pictogrammes humanoïdes filiformes, de minuscules cartes de géographie, etc. Une œuvre très gestuelle, libérée de toutes contraintes.

 

Et CLAUDE LELONG qui proposait des assemblages abstraits de plages d'un vert d'une froideur ambivalente, de gris pâles ou de jaunes blêmes, couleurs dont la proximité attestent de sa qualité de coloriste. Un coloriste du calme absolu : Aucune profusion de matière, aucun fourmillement de force, pas le plus petit souffle d'air. Partout, la paix et la sérénité émanent de ses œuvres. Comme si la vie du peintre et celle de son œuvre  étaient en parfaite harmonie.

Le dernier soir, un gigantesque dîner réunissait les commerçants du village, les particuliers qui avaient ou non prêté leurs lieux, et les artistes. L'ambiance était joyeuse ! la réunion se prolongea jusqu'au moment où la pluie s'abattit malencontreusement sur les retardataires !!