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PARIS :

A GALERIE : 12 rue Léonce Reynaud 75116 Paris. Tél : 06 20 85 85 85. Lundi/Vendredi : 10h/13h et 15h/19h. Samedi : 12h/19h.

**** VALENTINE4S DAY SEASON : « Just a kiss »

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PARIS : 

ALMINE RECH ESPACE MATIGNON : 18 avenue Matignon, 75008 Paris 

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PARIS

ARTS D'AUSTRALIE STEPHANE JACOB : 13 rue Chapon 75003 Paris. Tél : 01.46.22.23.20. 10h/18h

**** EXPOSITION COLLECTIVE : Willy Willy 

 

Willy Willy : Nom commun masculin.

(Météorologie : Tourbillon de vent sec, formé par beau temps, qui entre en rotation et soulève la poussière ou le sable du sol ». (NDLG)

« L’exposition Willy-Willy* est une invitation à un voyage renversant, sur la voie d’artistes aborigènes, d’artistes occidentaux Australiens et d’artistes insulaires du détroit de Torres, qui explorent la thématique du vent et les frontières du visible. Le vent façonne non seulement les paysages, mais aussi l’imaginaire. “Willy-Willy” capte l’essence de ce tourbillon, qui symbolise l’énergie brute et le lien intime entre la nature et l’art. 

 

Vernissage samedi 15 février à 15h.

Exposition du 13 février au 10 mai 2025

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PARIS : 

ARTISTES DE LA BASTILLE : Espace Commines 17 rue Commines, 75003 Paris. 

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PARIS : 

ATELIER VERON : 31 rue Véron, Paris. Tél : 01.55.79.01.58. Mercredi/Dimanche : 11h/19h.

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PARIS  :

BAB's GALERIE : 27 rue Casimir Périer, 75007 Paris. Tél : 06.52.8.57.42.

27/04 - 13h/19 //28/04 - 13h/19h // 02/05 - 15h/21h – Nocturne // 04/05 - 13h/19h // 05/05 - 13h/19h // 09/05 - 15h/21h - Soirée de décrochage avec la performance musical de l'auteur compositeur interprète Princess Jorge 

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PARIS :

BIGAIGNON : 18 rue du Bourg-Tibourg, 75004 Paris.  Mardi/Samedi : 12h/18h.

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PARIS :

CENTRE CULTUREL SUISSE : 38 Rue des Francs Bourgeois 75003 Paris. Tél : 01 42 71 44 50. Mardi/Dimanche : 13h/19h.

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PARIS : 

CERCLE NORVEGIEN DE PARIS : 242 rue de Rivoli, 75001 Paris. Tél : 01.42.60.76.67.Lundi/ Vendredi : 10h/18h.

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PARIS :

CLAVÉ FINE ART : 10 bis rue Roger, 75014 Paris. Lundi/vendredi : 10h/19h. Uniquement sur RDV.

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PARIS :

FONDATION CALOUSTE GULBENKIAN : 39, Bl. d

e La Tour Maubourg, 75007 Paris. Tél. 01 53 85 93 76. Lundi/Vendredi : 9h/18h. Samedi : 11h/18h.

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PARIS : 

FONDATION CARTIER pour l'art contemporain : 261  boulevard Raspail, 75014 Paris. TLJ sauf lundi : 11h/20h. Nocturne le mardi jusqu’à 22h.

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PARIS :

FONDATION D'ENTREPRISE RICARD : 12 rue Boissy d'Anglas 75008 Paris. Mardi/Samedi : 11h/19h. Sauf jours fériés.

**** Mademoiselle Recuerdo

GRICHKA COMMARET ET TOHÉ COMMARET

 

 « Ancrée dans le quartier Robespierre de Vitry-sur-Seine où les deux artistes ont grandi, cette exposition questionne la mémoire et la présence des lieux familiers. Leurs parcours artistiques singuliers se rejoignent ici autour d'un projet filmique co-réalisé qui dialogue entre la matière picturale et l'image mobile. » (NDLG)

 

Vernissage le 17 février à 18h.

Exposition du 18 février au 19 avril 2025

 

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PARIS : 

GALERIE FREDERIC MOISAN : 46 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris. Code 17A85, 2e étage. Tél : 06.11.28.67.84. Sur RDV sauf jours de vernissage

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PARIS : 

FRENCH ARTS FACTORY : 19 rue de Seine, 75006 Paris. Tél : 01.77.13.27.31.

FRENCH

fête ses 10 ans !

 

10 Ans de Succès au service de l'Art Français ; 10 ans d'audace, de passion et de découverte artistique ! 10 ans de rencontres fantastiques…

Depuis une décennie, French Arts Factory s'impose comme une galerie incontournable, mettant en lumière des artistes français talentueux et créant une véritable communauté d'amateurs et de collectionneurs passionnés.

10 raisons du succès de French Arts Factory

- Une vision curatoriale exigeante avec la sélection d'artistes au talent unique, alliant innovation et excellence technique.

- Un engagement pour les artistes français en mettant en avant la création contemporaine nationale et accompagnant les artistes dans leur évolution.

- Une diversité artistique exceptionnelle : Peinture, sculpture, photographie, street art… une galerie où chaque sensibilité trouve sa place.

- Une expérience immersive pour les visiteurs avec des expositions scénographiées, des rencontres avec les artistes, des événements exclusifs.

- Une galerie de confiance : Transparence, authenticité et qualité garantissent aux collectionneurs un achat en toute sérénité.

- Une accessibilité pensée pour tous : Œuvres pour collectionneurs confirmés et amateurs souhaitant refuser leur première pièce.

- Des lieux vivants et dynamiques avec un renouvellement constant des expositions, mettant en avant les tendances et les nouvelles générations d'artistes.

- Une forte présence numérique : Site web, réseaux sociaux, plateformes spécialisées… French Arts Factory connecte l'art aux collectionneurs du monde entier.

- Un réseau d'acheteurs fidèles : Collectionneurs, entreprises, décorateurs et amateurs d'art se trouvent chez French Arts Factory des œuvres qui marquent

- Une fondatrice passionnée et visionnaire : Véronique Moulin, une galeriste engagée qui a su faire de French Arts Factory une référence dans le monde de l'art.

10 ans, et ce n'est que le début !

 

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PARIS :

GALERIE ART AUJOURD'HUI : 8 rue Alfred Stevens. 75009 Paris. Tél : 01 71 37 93 51. Jeudi/Dimanche : 15h/20h et sur rendez- vous.

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PARIS :

GALERIE ART' ET MISS : 14 rue Sainte Anastase, 75003 Paris. Tél : 01.84.17.59.17. Mercredi/Samedi : 12h/19h. Dimanche : 14h/19h.

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PARIS : 

GALERIE A&R FLEURY : 36 avenue Matignons, 75008 Paris. Tél : 01.42.89.42.29.

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PARIS : 

GALERIE LA GALERIE AFRICAINE AUDE MINART : 53 rue Blanche, 75009. Tél : 06.60.24.06.26.TLJ. : 12h/19h. Dimanche : 14h/19h.

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PARIS : 

GALERIE B&B : 6 bis rue des Récollets, 7010 Paris. Lundi/Vendredi : 14h/20. Samedi : 10h/20h. Dimanche : 10h/18h.

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PARIS : 

GALERIE 110 VERONIQUE RIEFFEL : 110 rue Saint-Honoré, 75001 Paris. Mardi/Samedi : 11h/19h.

 

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PARIS : 

GALERIE BESSAUD : 24 bis rue de Charenton, 75012 Paris. Tél : 03.47.66.86.07. Mercredi/Samedi : 14h/19h.

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PARIS :

GALERIE CHRISTIAN BERST : 3-5, passage des Gravilliers, 75003 Paris. Tél / Fax : +33 (0)1 53 33 01 70.Mercredi/Dimanche : 14h/19h.

La galerie présente sa 4e édition de Do the Write Thing, qui conclut un cycle d’exposition sur l’usage de l’écriture et du graphein en art brut.

Cette année, nous présentons pour la première fois les œuvres de l’artiste cubain

Josvedy Jove Junco, surnommé El Sirio, à l’univers peuplé de personnages fantastiques narrant des aventures hallucinées.

 

Exposition jusqu’au 26 avril 2025.

 

**** GEORGE WIDENER 

 

La galerie est heureuse d'annoncer la représentation exclusive en Europe de l'artiste américain mondialement reconnu : George Widener.

La mémoire eidétique de cet autiste Asperger, lui permet de faire resurgir dans ses œuvres quantité de données, notamment chiffrées, relatives à ses sujets de prédilection.

Le temps, les carrés magiques, le Titanic, les mégalopoles fictives figurent parmi les thèmes récurrents de ses dessins.

Présent, entre autres, dans les collections du Smithsonian (Washington) et du Centre Pompidou (France), il a notamment été montré au Palais de Tokyo, à Paris, dans l’exposition culte Le Bord des mondes ou dans An Alternative Guide to the Universe à la Hayward Gallery, à Londres.

En 2024, une de ses oeuvres a été exposée à Lafayette Anticipations (Paris).(NDLG)

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 PARIS : 

GALERIE THE BRIDGE (Berst) : 6 Passage des Gravilliers 75003 Paris.

**** FRANCO BELLUCI : « Fluctuations du désir »

 

« Franco Bellucci disparaît en 2020,emportant avec lui l’énigme de son langage plastique. Né à Livourne en 1945, il a commencé à créer des objets à la fin des années 70, canalisant ainsi ses pulsions destructrices et les conciliant – par l'emploi fréquent de jouets – avec l'état d'enfance auquel une encéphalite l'avait assigné dès le plus jeune âge. Privé de parole, il s'est alors mis à produire, en procédant par hybridation, des objets que l'on perçoit tantôt comme transitionnels, tantôt comme fétiches. » (NDLG)

 

Exposition jusqu’au 8 mars 2025.

 

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PARIS : 

GALERIE CECILIA F. : 4 RUE DES Guillemites ? 75004 Paris. Jeudi, Vendredi, Samedi : 15h/20h. Dimanche : 15h/18h.

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PARIS : 

GALERIE CEYSSON ET BÉNÉTIÈRE : 23 rue du Renard, 75004 Paris. Tél : 06.70.56.63.24. Mardi/Samedi : 11h/19h. 

**** JEAN MESSAGIER : 

 

« La galerie Ceysson & Bénétière Paris présente une exposition inédite dédiée à Jean Messagier, conçue en étroite collaboration avec l’atelier de l’artiste. Les peintures sélectionnées, parmi les derniers grands formats réalisés, mettent en lumière sa création des années 1990, une période encore trop méconnue.

Associé à la Seconde École de Paris et à l’abstraction lyrique, Jean Messagier s’inscrit dans un mouvement rejeté par la génération d’artistes français lui succédant à la fin des années 1960, à une époque où l’abstraction américaine domine le champ artistique. Aujourd’hui, il est temps de reconsidérer ces artistes dont les parcours complexes, à l’image de celui de Messagier, dépassent largement les étiquettes réductrices. 

Refusant de s’enfermer dans une catégorisation figée entre abstraction et figuration, Messagier cultive un langage artistique singulier qui lui ouvre rapidement les portes de la scène artistique américaine, où il acquiert une reconnaissance internationale. Il a développé une carrière protéiforme, marquée par une philosophie d’évolution perpétuelle. Les œuvres élégantes des années 1990, dans une apparente simplicité, réalisent une synthèse de son parcours. Animé par une volonté « d’amplification poétique de toutes les manifestations de la vie », Messagier semble réinventer son langage artistique à chaque décennie.

Après l’exubérance figurative des années 1980, sa peinture des années 1990 s’oriente vers une abstraction apaisée, subtile synthèse des décennies précédentes. Ces toiles conjuguent ainsi l’équilibre des années 1950, le mouvement des années 1960, et la poésie des années 1970 et 1980. Jouant sur les épaisseurs et les transparences de la peinture, ses compositions déploient une force à la fois tellurique et empreinte de douceur. Les couleurs, appliquées à la brosse large, vibrent d’une sensualité rare, tandis que les titres évocateurs insufflent une tension entre abstraction et figuration.

 

D’une liberté totale, son travail dans les années 1990 nourrit des créations d’une intensité rare. Messagier démontre une énergie intacte et une profondeur poétique inégalée. On assiste à une explosion de couleurs vives, d’une intensité sans précédent, en témoigne une série de toiles éclatantes que l’on peut facilement relier à l’œuvre de certains artistes affiliés au Color Field painting et plus généralement à l’abstraction américaine comme Helen Frankenthaler, Morris Louis ou encore Mark Rothko qu’il avait rencontré à l’occasion de sa première exposition personnelle à New York en 1960. Les années 1990 marquent aussi un retour à une représentation plus explicite, ouvrant des pistes nouvelles qu’il n’aura pas le temps d’explorer pleinement.

Cette exposition offre ainsi une opportunité rare de découvrir une période essentielle du parcours de Messagier, à travers des œuvres qui révèlent toute la richesse et la profondeur d’un peintre en mouvement permanent. Ses œuvres font aujourd’hui partie des collections permanentes de prestigieux musées en Europe et aux États-Unis comme le Musée Solomon R. Guggenheim à New York, la Fondation Maeght à Saint-Paul-de Vence ou plus récemment le Centre Pompidou à Paris. » (NDLG)

 

Exposition du 19 mars au 10 mai 2025

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PARIS :

GALERIE CLAIRE CORCIA : 323 rue Saint-Martin, 75003 Paris. Tél : 09.52.06.65.88

Lundi-vendredi 11h30-17h/30.  Samedi 14h-19h 

**** HELENE DUCLOS : « Le collier rouge des reines nues ».

 

Vernissage le jeudi 6 mars à 18h.

Exposition du 6 mars au 12 avril 2025

 

**** NILI PINCAS ET RAAK : « Chemins initiatiques

 

VOIR AUSSI : 

RAAK :  TEXTE DE JEANINE RIVAIS : "LES LUTINS DE RAAK ANDRE-PILLOIS dite RAAK" : http://jeaninerivais.jimdo.com/  ART SINGULIER

 

Vernissage jeudi 6 mars à 18h.

Exposition jusqu’au 12 avril 2025.

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PARIS : 

GALERIE DB et ANGELARTS : 24 rue Morère, 75014 Paris. Code porte ! 83B56. TEL : 06.09.75.79.54.

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PARIS : 

GALERIE DE CAUSANS : 25 rue de Seine, 75006 Paris. TLJ. Sauf dimanche : 14h30/19h.

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PARIS : 

GALERIE D'EYLAU : 36, avenue d'Eylau, 75016 Paris.  Tél : 06.62.09.43.63. Mardi/Dimanche : 12h/19h.

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PARIS :

GALERIE DU CENTRE : 5, rue Pierre au Lard, (angle 22, rue du Renard). 75004 Paris Tél : 01 42 77 37 92. Mardi/Samedi : 14h/18h30.

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PARIS : 

GALERIE DU GENIE DE LA BASTILLE : 126 rue de Charonne, 75011 Paris. Mardi/ Dimanche : 14h/20h.

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PARIS : 

GALERIE DURST : 15 rue de la Tour, 75116 Paris. Tél : 01.45.24.73.00. Mardi/Samedi : 11h/19h.

**** ANNE MANDORLA : « Caresser la couleur » 

 

Après une période marquée par des compositions en noir, blanc et bleu outremer, l'artiste libère la palette et joue des contrastes, des textures et du geste. Inspirée par la nature, le mouvement et la lumière, elle déploie une peinture abstraite éclatante et lumineuse, où la couleur devient souffle et énergie.  (NDLG)

 

VOIR AUSSI : TEXTE DE JEANINE RIVAIS "ANNE MANDORLA ET SES ETRANGES PERSONNAGES" : http://jeaninerivais.jimdo.com/RETOUR(S) SUR UN QUART DE SIECLE D'ECRITURE(S)

 

Exposition du 20 mars au 12 avril 2025.

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PARIS : 

GALERIE HERVE COURTAIGNE : 53 rue de Seine 75006 Paris. 

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PARIS : 

GALERIE HORS CADRE : 8 rue Chapon, 75003 Paris. Tél : 06.47.66.86.07.14h/20h et sur RDV.

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PARIS : 

GALERIE HORS-CHAMPS : 20 rue des Gravilliers, 75003 Paris. Mardi/Dimanche : 13h/19 h.

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PARIS : 

GALERIE INSULA : 24 rue des Grands Augustins 75006 Paris. Tél :  (06) 07 74 96 57 ou  (01) 71 97 69 57. Mercredi/samedi : 14h/19h30. et sur rendez-vous.

**** MARIE BATHELLIER — BEATRICE BIZOT  — MAGALI CAZO — STEPHANE DAUTHUILLE — SANDRINE CNUDDE — FABRICE DOMENET — JEROME FESTY — GUACOLDA — ETIENNE GROS — THOMAS JORION — OLIVIA LAVERGNE — MATHILDE LE CABELLEC  —   BENEDICTE PLUMEY — CAROLINE POLIKAR  — SADKO : « Fragments d’infini ».

 

L’hiver nous enveloppe de ses nuits trop longues, déjà les lumières des fêtes commencent à s’allumer. L’heure de penser à choisir des cadeaux est là, de vrais cadeaux qui illuminent et défient l’obscurité, des cadeaux sensibles et uniques. 

La galerie Insula a sélectionné pour vous des œuvres originales - photographie, peinture, sculpture, gravure, dessin - de quinze de ses artistes comme autant de fenêtres sur chacun de leur univers poétique, comme autant de fragments d’infini. 

Explorez dès à présent notre catalogue en ligne, où chaque œuvre, chaque fragment, attend de trouver sa place dans votre monde.

Les œuvres sont visibles sur demande à la galerie et peuvent aussi être expédiées chez vous. 

Fragments d'Infini est une invitation à la contemplation, à se laisser porter par la poésie et la profondeur de chaque œuvre. Des œuvres qui transcendent le quotidien pour nous offrir des moments suspendus où le temps semble se dilater et où l'invisible se fait visible. Des grands pans de ciels étoilés, l’instant de grâce d’une rencontre, des lieux enfouis dans nos souvenirs, des bruissements d’étoffes, des fenêtres sur des paysages rêvés, des apparitions nébuleuses, des sous-bois aux reflets mystérieux. Des œuvres qui nous emmènent plus loin, là où voyage notre imaginaire." (NDLG)

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PARIS : 

GALERIE KALEIDOSCOPE : 19 rue Mazarine 75006 Paris. Mardi/Samedi : 11h/19h.

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PARIS :

GALERIE KORALEWSKI : 92 rue Quincampoix, 75003 Paris. Tél : 01.42.77.48.93. Mardi/Samedi : 14h/19h.

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PARIS : 

GALERIE LELIA MORDOCH : 50 rue Mazarine, 75006 Paris. Tél : 01.53.10.88.52. Mardi/Samedi : 13h/19h.

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PARIS : 

GALERIE LES YEUX FERTILES : 27 rue de Seine, 75006 Paris. Jeudi, Vendredi, Samedi : 14h/19h.

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PARIS :

GALERIE LISE CORMERY : 6 rue Lanneau, 75005 Paris. Tél : 06.81.77.93.62.

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PARIS : 

GALERIE MAEGHT : 42 rue du Bac, 75007 Paris.  Tél : 01.45.48.45.15. Mardi/Samedi : 10h/19h.

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PARIS : 

GALERIE NEGROPONTES : 14/16 rue Jean-Jacques Rousseau; 75001 Paris. Tél : 06.75.83.56.94.

**** GIANLUCA PACCHIONI et MORO MORI / 3Renaissances italiennes »

 

la Galerie Negropontes présente l’exposition Renaissances italiennes réunissant deux artistes italiens, Gianluca Pacchioni et Mauro Mori. Dans la lignée des grands maîtres de la Renaissance Italienne, les deux artistes se réapproprient leur matérialité et leur justesse à un langage artistique qui tisse un rapport de l’Homme à la nature. Au travers d’une Œuvre sculpturale, ils se fondent dans les sillons des artistes du Cinquecento et tout particulièrement de Benvenuto Cellini et de Michel-Ange. L’Italie a toujours été le berceau d’une quête artistique infatigable qui est au cœur de la pratique de ces deux artistes contemporains, dont les œuvres rendent hommage à cette époque fondatrice tout en s’inscrivant dans notre siècle. 

Dès les années 1990, à Paris, Gianluca Pacchioni  se passionne pour le travail du métal. En constante expérimentation, les pièces qu’il crée donnent à voir le contraste entre les matières brutes - le métal bien sûr, mais aussi la pierre ou le béton - et la beauté qui en naît grâce à la main et à la sensibilité de l’artiste. A Milan, Pacchioni forge, martèle et cisèle le métal avec une technique aboutie. L’artiste utilise le bronze, l’acier et le laiton pour créer des œuvres, parfois monumentales, parfois délicates où se répondent puissance et raffinement. Dans ces « meubles-bijoux », il choisit des pierres comme le marbre ou les pierres semi-précieuses, qu’il préserve à la fois dans leur forme brute et transformée.

Ainsi dans les consoles Cremino, le quartz rose est délicatement enchâssé dans des structures fines en bronze. D’un côté, sa surface lisse, vibrante et colorée invite le regard à se perdre dans un jeu de nuances subtiles. De l’autre côté, la pierre brute se reflète sur une plaque d’acier poli à l’effet miroir, amplifiant la texture irrégulière et la force tellurique de la matière. Ces créations, à la fois sculpturales et raffinées, subliment le quartz rose, serti tel un bijou.

En créant la console Under the Sheets, l’artiste revisite la technique du drapé de tissu en invitant l’observateur à découvrir la forme d’un corps dissimulé dans un bloc d’améthyste. Ce jeu subtil entre la représentation du corps humain et le matériau utilisé rappelle celui des maîtres de la Renaissance.

Son panneau décoratif Fossil V, où l’élément végétal semble prisonnier du métal, pose le regard du pouvoir de l’Homme sur la Nature. De même que le grand maître Benvenuto Cellini, Pacchioni, par l’application des techniques et de la précision de l’orfèvrerie à son travail de sculpteur, présente une maîtrise des matériaux et une polyvalence artistique exceptionnelles. Artiste et artisan, Pacchioni exprime tout le paradoxe de sa personnalité dans ses œuvres imposantes et raffinées, énigmatiques et lumineuses, énergiques et élégantes.

Pour nourrir son expérience du monde, Mauro Mori a beaucoup voyagé et a développé son penchant naturel pour la créativité manuelle. La découverte de cultures et de lieux différents, ainsi que son intérêt pour l’environnement naturel et organique, sont les clés de son processus de recherche, qui réinvente des techniques ancestrales selon une approche personnelle. Aux Seychelles, Mori travaille ses sculptures en utilisant du bois d’Albizia Rosa, une espèce locale à la croissance envahissante, dont Mori sculpte la densité et la structure en respectant la richesse et l’histoire de l’arbre. Dans ce bois est façonnée Red Variations, sculpture murale composée de quatre parties s’inspirant de la biologie et de la représentation organique. L’œuvre s’appuie sur l’utilisation d’un mélange d’huile et de roucou qui crée une nuance de rouge rubis.

À Carrare, il choisit lui-même différents types de pierres pour créer des œuvres qui relient et exaltent les imperfections naturelles de la matière. Il s’inspire de Michel-Ange qui s’y rendait également pour choisir sa pierre. Comme lui, il y sélectionne les plus beaux blocs qu’il transformera en pièces sculpturales en utilisant également la technique de la soustraction. Ainsi, sont réalisées la série d’œuvres en pierre calcaire Good Nose, The listener et Figlio di Audiface. En Belgique, il a trouvé un marbre noir dont il s’est servi pour sculpter la série de portraits Hoor incarnant le prince de Nubie.

Souvent extraites et sculptées dans leur lieu d’origine, chaque pièce nait d’une dimension relevant de l’énergie et l’authenticité de la rencontre entre l’artiste et la matière. La philosophie artistique de Mori repose sur l’utilisation exclusive de matériaux naturels, la création de pièces sculpturales et fonctionnelles par un travail artisanal empreint d’humilité.

Avec cette nouvelle exposition, la Galerie Negropontes invite à dialoguer : dialoguer avec deux artistes aux origines communes et aux modes d’expression se conciliant harmonieusement ; dialoguer avec des œuvres uniques où l’émotion est au cœur de la découverte ; dialoguer avec la Galerie Negropontes dont la mission est de promouvoir l’Œuvre de ces deux artistes. »(NDLG)

 

Exposition du 10 janvier au 10 mai 2025.

 **** Gianluca Pacchioni, Pinton et Perrin & Perrin

 

« la Galerie Negropontes, en collaboration avec Heritage Asset Management, présente à Venise « Architectural Landscapes », une exposition qui invite à explorer un paysage architectural unique. Les œuvres de Gianluca Pacchioni, Pinton et Perrin&Perrin dialoguent avec les espaces emblématiques de la Palazzina Masieri, chef-d’œuvre du maître Carlo Scarpa. Cette nouvelle exposition a été conçue en écho à la 19e  Biennale d’Architecture de Venise. Elle met en lumière le lien subtil entre création contemporaine et héritage historique, transformant la Palazzina en une scène où l’art et l’architecture dialoguent pour raconter une histoire de formes, de matières et de continuité.

Au rez-de-chaussée, l’exposition recrée un jardin imaginaire où les sculptures monumentales de Gianluca Pacchioni côtoient une tapisserie foisonnante réalisée par la manufacture Pinton. Ce paysage étonnant, où la matière trouve son équilibre entre l’œuvre et son contexte, évoque un chapitre méconnu de l’histoire du lieu. Les sculptures de Pacchioni nous parlent de désirs abstraits et d’intentions organiques et nous emmènent dans un monde sensoriel complexe où la beauté nous maintient en vie contre toutes les formes de contrôle et d’autorité.

Le concept de ce jardin s’inspire d’un article paru le 10 avril 1954 dans l’hebdomadaire Minosse, où l’architecte vénitien Duilio Torres répond aux critiques adressées au projet de Frank Lloyd Wright proposant une « greffe contemporaine » sur le Grand Canal. Contrairement à l’approche monumentale de Wright, Torres imagine alors une « pause architecturale » : un espace soustrait plutôt qu’ajouté, qu’il nomme « Giardino Masieri » dans son interview. 

Soixante-dix ans plus tard, cinq sculptures en bronze de Gianluca Pacchioni jaillissent de blocs en béton armé et s’imposent face au Grand Canal. Cette scénographie réinterprête la forêt imaginée par Torres et dialogue avec la tapisserie de la manufacture Pinton représentant un paysage luxuriant d’après un carton du peintre Roger Mühl.

Au premier étage, l’exposition invite les visiteurs à découvrir un dialogue subtil entre la matérialité du verre et l’héritage architectural de Carlo Scarpa. Les sculptures en verre de Perrin & Perrin, représentent des fragments de villes et des parcelles urbaines qui sont mises en valeur par une présentation des géométries et des graphismes de Carlo Scarpa.

Connu pour leur travail original du verre, le duo Perrin & Perrin explore les limites entre transparence, opacité et fragilité. Ils donnent naissance à des compositions architecturales miniatures. Ces œuvres trouvent un écho puissant dans une installation texturée et inspirée des motifs de Carlo Scarpa. Les lignes géométriques et les détails subtils des sculptures sont réinterprétés dans un langage contemporain créant un paysage immersif.

L’œuvre de Perrin & Perrin, par son équilibre entre modernité et intemporalité, s’inscrit parfaitement dans cet hommage à Scarpa. Leurs sculptures établissent une continuité esthétique avec les tracés précis et les lignes architecturales du maître. Elles offrent une réflexion sur la manière dont les paysages, qu’ils soient naturels ou bâtis, évoluent et interagissent avec leur environnement. Ce niveau de l’exposition constitue un carrefour où se rencontrent architecture, design et urbanité, transformant la matière en un langage universel, chargé d’émotion et de mémoire.

Le troisième niveau de la Palazzina accueillera plusieurs expositions. Dans un premier temps, les photos de l’artiste Garo Minassian viendront illustrer le concept du jardin imaginaire.

Ensuite, en collaboration avec l’IUAV, une nouvelle exposition occupera l’espace de mai à juillet. « Scarpa- Zanon, Dialoghi » rend hommage à l’alliance exceptionnelle entre l’architecte vénitien et les artisans Gino, Paolo et Francesco Zanon. Cette collaboration unique, née d’une rencontre fortuite, a donné naissance à certains des détails les plus emblématiques de chefs-d’œuvre architecturaux tels que la Gypsothèque Antonio Canova de Possagno, la boutique Olivetti, les salles de la Fondation Querini Stampalia ou encore le complexe funéraire Brion. En septembre, de nouvelles installations prendront place à la Palazzina à l’occasion de la Venice Design Biennale et de la Venice Glass Week. Ces dernières mettront à l’honneur des objets de design ainsi que des bijoux d’artistes. » (NDLG)

 

Exposition du 17 avril au 22 novembre 2025.

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PARIS :

GALERIE PIERRE-MARIE VITOUX : Marais, 3 rue d’Ormesson Place du Marché Sainte-Catherine, 75004 Paris. Tél : 01.48.04.81.00. Mercredi /Samedi : 14h/19h.

**** NATHALIE BOURDREUX : « Suaire d’un oiseau »

 

« Nous retrouvons dans cette nouvelle exposition de Nathalie Bourdreux des corps empreints de beauté et de solitude. Les drapés, comme à l’antique, dissimulent la tête, le visage pour étouffer la voix du corps ; à ne plus entendre seulement les bavardages de son écho. Le médium à l’huile, parfaitement maîtrisé, leur donne vie. Le rouge-gorge sera-t-il révélateur de couleur ? Marie Vitoux Une Ophélie, encore des crânes, toujours, comme résurgence d’une vie que je retiens, dans l'échafaudage d’une peinture que l’hiver prolonge en sentiment d’isolement. De ce même hiver découlait pourtant une lueur toute particulière, que le rouge-gorge brandissait d’un poitrail inoffensif et valeureux. Je le voyais comme il distinguait mon visage ébloui de notre rencontre, à envisager une nouvelle peinture, dont l’onctuosité de l’huile reflète les possibles. Nathalie Bourdreux

 

Vernissage jeudi 20 mars à 18h.

Exposition du 20 mars au 28 mai 2025.

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PARIS : 

GALERIE RAPHAËL DURAZZO : 25 rue du Cirque, 75008 Paris. Tél : 06.75.83.56.94. Lundi/Vendredi :  10h/19h. Samedi : 10h/18h

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PARIS :

GALERIE ROBILLARD : 106 rue de la Folie Méricourt, 75011 Paris  Tél : 06 12 46 38 00. 10h/19h dimanches inclus.

 Galerie sur cour, codes d'accès 28a12 puis 12a28, au rdc face au petit jardin.

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PARIS :

GALERIE ROUSSART : 13 rue du Mont Cenis, 75018 Paris. Jeudi/Dimanche : 14h30/19h.

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PARIS : 

GALERIE SABINE BAYASLI : 99 rue du Temple, 75003 Paris. Tél : 06.34.29.40.82.du mardi au samedi, de 12h à 19hle dimanche de 14h à 18h30

**** FERNAND TEYSSIER (1937-1988) : « Le dernier des Apaches ».

 

« Noter le chauvinisme étasunien et souligner l'extraordinaire gémellité de la création qui se développe aussi en Europe dans les années 1960. Si le pop art américain donne une image parfaite du paysage de la société de consommation, en France, c'est le reflet d'un combat politique marqué par des bouleversements sociaux. L'œuvre de Fernand Teyssier va s'inscrire clairement dans cette optique. 

Depuis quelques années, on assiste à une relecture globale du pop art pour le situer dans un contexte plus étendu et dans une perspective plus large que ceux de sa stricte émergence. Ceci a permis d'étendre le champ artistique de l'époque, de réévaluer le rôle des artistes femmes, d'internationaliser le mouvement et surtout de mettre en lumière des créateurs restés sans étiquette mais en lien direct avec cette esthétique. Cette bouffée d'oxygène ne réécrit pas l'histoire du pop art et ne revient pas sur ses fondements mais elle permet de dépasser les querelles de chapelles, de mieux appréhender le contexte idéologique et surtout de réhabiliter des artistes majeurs injustement laissés dans l'ombre par les institutions et le marché. 

Les lignes de forces du pop art demeurent, avec comme sources en Grande Bretagne, Richard Hamilton et Peter Blake ; aux Etats-Unis, Andy Warhol et Roy Lichtenstein ; en Europe via les Nouveaux Réalistes et la Figuration Narrative Bernard Rancillac, Hervé Télémaque ou Peter Klasen... Après l'explosion et la diffusion du pop art, on redécouvre aujourd'hui les œuvres d'Evelyne Axell, Kiki Kogelnik, Pauline Botty... et de Fernand Teyssier qui depuis une dizaine d'année retrouve sa place de «chainon manquant du pop français». Dernière preuve en date, c'est une de ses œuvres qui a fait la couverture du catalogue et de l'affiche de l'importante exposition Figuration narrative, un nouveau langage pop au Musée d'art de Pully en Suisse (2024). 

En présentant les œuvres des années 1960/70 de Fernand Teyssier la galeriste Sabine Bayasli contribue brillamment à cette redécouverte et rend également hommage à son mentor, le grand marchand d'art Georges Detais qui l'exposa en 1969 dans sa Galerie Claude Levin. Georges Detais, découvreur d'Eduardo Arroyo, Gilles Aillaud, Louis Quillici... avait organisé dans cet espace plusieurs expositions qui sont devenues historiques à commencer par Abattoir 2 en 1963 avec des œuvres d'Arroyo, Mark Brusse, Jorge Camacho, Pierre Pinoncelli, Antonio Recalcati, Gérard Zlotykamien... A cette époque, la majorité de ces artistes se retrouvaient au sein du Salon de la Jeune Peinture : Fernand Teyssier a fait partie de son jury en 1965. Face à l'abstraction qui dominait le climat artistique depuis l'après-guerre, cette nouvelle génération, inspirée par l'œuvre tutélaire de Francis Bacon, prône un retour à la figuration et à un art engagé. Arroyo déclare : « Nous entendons participer totalement au réel. C'est-à-dire accuser, dénoncer, clamer et ne pas fuir les sujets tabous, tels que la politique ou la sexualité.» Cette « participation au réel » se fait par un renouveau iconographique complet et par l'exploitation de nouvelles sources issues des médias de masse : publicités, magazines, photographie, télévision, cinéma, bande dessinée... 

Ce qui frappe dans les œuvres pop de Fernand Teyssier c'est leur constante fraîcheur, leur insolente spontanéité, la pétillante rêverie qui s'en dégage. Tableaux, collages, photomontages, nous replongent dans l'utopie des sixties, au tout début de la société de consommation, dans un monde qui découvre avec ravissement le libre-service dans les supermarchés et surtout qui passe à la couleur ! C'est l'époque où Martial Raysse clame que « Les Prisunic sont les nouveaux musées d'art moderne » et Erró enchaîne : « Après-guerre, il y a eu une prolifération de la couleur dans les magazines, le cinéma, la télévision, les reproductions d'œuvres d'art... ce qui nous a tous lancés, c'est la couleur, c'était le paradis ! » 

Chez Fernand Teyssier, l'univers de la publicité, le sourire plus blanc que blanc de la ménagère, l'exaltation du nouveau monde occidental, plastique et polychrome, sont associés à des super-héros dans des scènes quotidiennes qui montrent l'extraordinaire nouveauté de l'apparition du confort moderne. Les œuvres comme de fausses publicités situationnistes détournent les codes de la Société du spectacle et de l'américanisation de l'Europe pour tourner en dérision les petits plaisirs de tous les jours. De façon parodique et humoristique, pour montrer cette volonté de nettoyage des valeurs et un désir de renouveau sociétal, il nous fait découvrir Superman toute cape dehors, dans un éclair bleu étincelant : il colle un bel uppercut au fameux profil du Condottière de Léonard de Vinci : « Pour les temps ils changent !» (« Car les temps sont en train de changer... » comme le chantait Bob Dylan). Prise électrique, interrupteur, pince à nourrice, paire de ciseaux, sous-vêtements féminins, brosse à dent, mais aussi revolver... flottent sur les tableaux et sont à mettre en rapport avec les éléments de la série mythique des tableaux Pièges d'Hervé Télémaque de 1964. 

Dans « Les démons du chauffe-eau », petit bijou de 1967, une femme en robe de chambre ajuste un robinet de douche avec l'espoir d'avoir de l'eau chaude pendant que derrière elle des monstres patibulaires s'avancent dangereusement dans une bulle de BD. Son utilisation très pure du noir et blanc qui dessine plomberie, toilette, lavabo et sanitaires, évoque la sobriété toute en retenue de la ligne d'un des maîtres du Pop Anglais, Patrick Caulfield ; cet aspect très graphique de l'œuvre est encore affirmé par l'ombre en grisé du personnage qui rappelle les découpes des sculptures de Lourdes Castro avec qui Fernand Teyssier a plusieurs fois exposé. Cette ode à la salle de bain avec cette obsession autour de l'eau chaude, du bien-être, de la propreté et du pouvoir quasi magique des tuyaux de canalisation, se retrouve dans plusieurs toiles comme dans celle où un couple souriant profite ensemble d'une douche sous des pommeaux rutilants qui sont source de lumière et de plaisir. 

Avec Flash » (1967), dans un subtil jeu de compléments, un super-héros orange vole sur un ciel en aplat bleu azur ; de sa main se dégage un rayon laser rose d'où apparaît comme par magie un beau Bébé Cadum marqué du mot « nouveau » qui remplit de bonheur une jeune maman souriante placée au premier plan. 

De façon allégorique, en détournant les codes de la publicité, en utilisant les principes de la Figuration Narrative faits de temporalité, de durée et de successions de moments différents dans un même tableau, l'artiste met en place le récit d'un heureux événement que chacun peut comprendre. Les œuvres de Fernand Teyssier témoignent du passage de la précarité de l'après-guerre aux changements majeurs du baby-boom des Trente-Glorieuses et on se prend à fredonner devant ses tableaux « La plainte du progrès » de Boris Vian : « Ah, Gudule, viens m'embrasser et je te donnerai : un frigidaire, un joli scooter, un atomixer et du Dunlopillo...» 

Dans la lignée des clochards célestes de Jack Kerouac, la vie de Fernand Teyssier sera aussi faite de voyages au bout du monde, de l'Allemagne au Danemark, du Pérou au Laos, sans oublier les voyages du côté des paradis artificiels. D'origine canadienne, comme l'auteur de Sur la Route, il est aussi un vrai beatnik qui rend plusieurs hommages au poète Allen Ginsberg en reprenant en peinture les vers de Howl : « I'm with you in Rockland... » (le nom de l'hôpital où l'ami de Ginsberg, Carl Salomon, était interné). Ce qui rattache Fernand Teyssier aux gourous des sixties, c'est sa volonté de démystifier l'art, de le descendre de son piédestal pour toucher un large public et non plus simplement les élites. Ses images sont des invitations aux voyages du côté du Comic Strip de Serge Gainsbourg chanté par Brigitte Bardot, icône pop qui apparaît d'ailleurs dans plusieurs toiles entourées d'onomatopées : « Viens faire des bulles... Des WIP ! Du CRIP ! Des Bang ! Des VLOP ! Et des ZIP ! SHEBAM !POW ! BLOP !WIZZ ! » C'est toute une partie de la société que l'on n'entendait pas, qui tout à coup, devient créative et visible. C'est l'apparition d'une culture populaire dans la peinture marquée par cette nouvelle énergie qu'on retrouvait aussi dans la musique, le théâtre, la mode et le cinéma. 

Apparenté à ceux que la critique d'art de l'époque appelait «les yéyés de la peinture», Fernand Teyssier avec ses couleurs psychédéliques et son iconographie débridée, par son sens de la critique politique autant que son exaltation de la libération sexuelle, symbolise à merveille l'esprit contestataire des années 1960. Sess les plus cinglantes et politiques ont résonné et retenus de nos jours en accord avec la voix de John Lennon quand il chantait Working Class Hero. Le peintre explore les thèmes de l'aliénation et dénonce la société de consommation, s'en prend lui aussi avec ironie aux idéologies qui manipulent les masses. Avec son monde de super-héros flamboyants et de jeunes couples modernes, Fernand Teyssier impose sa belle et rare utopie qui fait de lui un des derniers « Apaches » haut en couleur du pop art. » Renaud Faroux, Historien de l'art, Paris 

 

VERNISSAGE : Le samedi 15 mars de 17h à 20h 

EXPOSITION : Du 15 mars au 12 avril 2025 

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PARIS : 

GALERIE TEMPLON : 28 Rue du grenier Saint-Lazare, 75003 Paris. Mardi/Samedi : 10h/19h.

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PARIS :

GALERIE TEMPLON : 30 rue Beaubourg 78003 Paris. Mardi/Samedi : 10h/19h.

**** PRUNE NOURRY 

 

Le projet Vénus est né d’une rencontre de Prune Nourry avec Ghada Hatem, gynécologue obstétricienne, fondatrice de la Maison des femmes de Saint-Denis, un centre d’aide et d’accompagnement pour les femmes victimes de violences. Rattachée à un hôpital, la Maison propose aux femmes en difficulté en Seine-Saint-Denis une prise en charge pluridisciplinaire. À travers leurs ateliers (alphabétisation, théâtre, danse…), l’artiste a rencontré huit femmes qui ont accepté de poser nues, en dépassant avec courage les tabous sociétaux liés à leur culture, ou ceux personnels liés à leurs traumas. Comme pour Projet Phenix en 2021, Prune Nourry renoue avec la tradition du portrait et a sculpté ici dans un contexte encore plus intime, entre une femme sculpteure et une femme modèle. À partir de leur histoire unique - chaque femme partageant si elle le souhaitait son parcours durant les séances de pose - et de leur forme de corps variés, l’artiste a modelé en terre leur buste à la manière des vénus préhistoriques. Leurs mots, autant que les détails de leur corps, inspirant chaque œuvre. Réalisé en taille humaine ou en petit format, le portrait a ensuite été moulé, puis tiré en bronze recouvert d’une peau de terre, ou tiré en terre cuite.  

Forte de ses recherches et rencontres (dont Catherine Schwab, conservatrice en chef du patrimoine, chargée des collections du Paléolithique et du Mésolithique au musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, qui est originaire de Seine-Saint-Denis) autour des vénus du Paléolithique (période gravettienne) entamées fin 2022 pour la réalisation de son œuvre en tandem avec Kengo Kuma pour la gare de Saint-Denis - Pleyel, Prune Nourry a demandé aux femmes modèles de prendre les mêmes poses, debout et statique, que les vénus du passé. 

Un lien fort entre le passé et le présent, entre le personnel et l’universel, opère dans ce projet ; ce thème fait partie des élans d’inspiration de la sculpteure, comme cela a pu être remarqué dans son exposition au Musée national des arts asiatiques - Guimet à Paris en 2017. Les mythes de création et la matière terre sont également au cœur du travail de Prune Nourry. En 2023, elle inaugure au Château La Coste l’installation permanente Mater Earth qui évoque la racine latine de « mère », de « maternité », mais aussi la matière (en anglais, « matter ») de l’argile. En parallèle, depuis 2022, elle travaille sur un projet collaboratif Statues Also Breathe, avec l’Université d’Ile-Ife au Nigéria, inspiré du mythe de création yoruba. Ce mythe oral, antérieur aux religions monothéistes écrites, raconte que l’humain a été créé à partir de l’argile d’Ife. À partir de 2011, elle développe aussi son projet Terracotta Daughters, une armée de petites filles réalisées en terre cuite à taille humaine enfouie dans un lieu secret en Chine jusqu’en 2030. » (NDLG)

**** ODA JAUNE : « Oil of Angels »

 

la galerie Templon Paris ouvre ses portes à l'univers complexe et fascinant d'Oda Jaune, une artiste dont l'œuvre transcende les frontières de l'imagination. À travers un éventail d'une vingtaine d’huiles sur toile, elle questionne un thème intemporel et universel : l'amour inconditionnel.

"And suddenly we see 

that love costs all we are

and will ever be.

Yet it is only love

which sets us free."

Touched By An Angel, Maya Angelou

Ce printemps, la galerie Templon à Paris ouvre ses portes à l'univers complexe et fascinant d'Oda Jaune, une artiste dont l'œuvre transcende les frontières de l'imagination. À travers un éventail d'une vingtaine d’huiles sur toile, elle questionne un thème intemporel et universel : l'amour inconditionnel.

Originaire de Bulgarie et formée en Allemagne, Oda Jaune a su, en plus de dix ans, bâtir une œuvre audacieuse, libérée des conventions. Sa peinture, à la fois poétique et visionnaire, parcourt les méandres de l'inconscient et tisse un langage qui flirte avec le surréalisme, invitant les spectateurs à explorer des émotions rarement mises en lumière. Inspirée du poème « Touched by an angel » de Maya Angelou, l'exposition se concentre sur le pouvoir de l'amour à travers le prisme fascinant des anges, un symbole à la fois de l’immortel et paradoxal. Les êtres de type angélique sont reconnus par les humains depuis l'aube de la civilisation. Archétype de la communication entre les mortels et le divin, les anges existent dans presque toutes les religions et cultures, apparaissant dès 3 000 ans avant J.-C. dans l'art pékinois, juif, islamique et, plus tard, dans l'art chrétien.

À travers son exposition « Oil of Angels », Oda Jaune éloigne l'Ange du religieux et le place comme l'être que nous portons en nous, creusant profondément notre nature humaine et la notion d'ange comme incarnation du bien qui est en nous.

L'œuvre maîtresse de l'exposition est une toile magistrale de 5 mètres de long. Hommage touchant et monumental à l'amour maternel, elle met en scène un corps hybride au ventre arrondi, niché entre quatre jambes féminines, trônant nonchalamment sur une table. Au-dessus, un bras ailé protège un nourrisson fragile, évoquant à la fois la douceur et la puissance de l'amour maternel inconditionnel et sa capacité à tout surmonter. La peinture d’Oda Jaune crée un rapport sensoriel captivant. Le spectateur est attiré par la délicatesse de la peau de porcelaine avant d'être confronté à des éléments plus austères, tels qu'un paysage de chair tendrement rosé, évoquant l'idée du placenta, et un pot de lait d'un blanc pur, représentant le tout premier repas, la source de la vie et le moment où l'on fait partie du monde matériel vivant, dans toute sa splendeur et sa cruauté. Ce contraste saisissant évoque inévitablement la dualité et la puissance de l'amour, nourrissant et pourtant si fragile. » (NDLG)

 

Exposition du 8 mars au 3 mai 2025.

**** PHILIPPE COGNEE : « Paysages fragmentés »

 

Après ses expositions remarquées aux Musées Bourdelle et de l’Orangerie en 2023, Philippe Cognée présente une nouvelle interprétation du paysage à la galerie Templon. Forêts, champs ou vues marines témoignent de la puissance de sa pratique, de son amour inconditionnel pour le medium peinture et de son regard acéré sur notre époque désenchantée.

Depuis plus de vingt ans, Philippe Cognée s’empare de sujets associés à la banalité de notre civilisation - supermarchés, autoroutes, architectures impersonnelles – pour les sublimer dans une peinture originale à base de cire fondue et écrasée jusqu’au flou. Nourries par notre culture technologique – de la photographie en passant par la vidéo ou le numérique - ses toiles, souvent réalisées par séries, interrogent la pertinence de la peinture figurative aujourd’hui. Elles proposent une déconstruction du regard contemporain dans une interrogation existentielle sur « l’épuisement de l’image ».

Avec « Paysages Fragmentés », Cognée a troqué la palette chatoyante de ses « paysages insomniaques » de 2022 pour une palette plus restreinte couplée à un accrochage audacieux. Installées en une gigantesque frise, les toiles déroulent un panorama inattendu, aux réminiscences de scènes marines de Matthieu van Plattenberg ou Vincent Van Gogh. Comme toujours chez Philippe Cognée, virtuose de sa technique à l’encaustique, le sujet semble englouti par la cire, presque méconnaissable, flouté jusqu’à l’abstraction. Les scènes fascinent autant qu’elles inquiètent. La surface en dripping ou grattée, diluée, liquéfiée, confronte le spectateur à un dilemme : contempler une majestueuse nature en perdition ou agir. Chaque paysage se fait le constat d’un irréconciliable malentendu entre nature et humanité : une célébration de la beauté du monde hantée par l’angoisse climatique de nos sociétés ». (NDLG)

 

Exposition du 8 mars au 3 mai 2025

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PARIS : 

GALERIE VALLOIS : 35 rue de Seine, 75006 Paris. Tél : 01.43.25.17.34. Mercredi/Vendredi : 10h/19h.  Lundi 14h/19h. Samedi : 10h/13h et 14h/19h.

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PARIS :

GALERIE W. LANDAU : 5 rue du Grenier Saint-Martin 75003 Paris. Tel : 01.42.54.80.24. Mardi/Samedi : 14h/19h.

HORAIRES D'ETE : 12h/18h. FERMETURE ESTIVALE : 8 au 15 août inclus. 

**** 1 ● Regard2moi - L'art au service de l'autisme

 

« J'ai eu la chance de croiser des enfants autistes qui reviennent régulièrement à la galerie. À travers eux, j'ai appris autrement, j'ai découvert une autre façon d'appréhender l'art.

Très fier de soutenir l'association Regar2moi avec les œuvres de Chris Morin-Eitner. Des éditions, catalogues et cartes postales seront offerts lors de la soirée de soutien. » (NDLG)

 

Vernissage le 2 avril 2025

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