**** MARIE MOREL : « Le chant de l’amour »

 

« Quand le minéral accueille l’organique

Le temps d’une exposition, la pierre quasi millénaire de la Collégiale Sainte-Croix va

héberger toute la vie que dégage l’œuvre de Marie Morel. Ses oiseaux si loquaces, ses

fleurs érotiques, ses femmes amoureuses, toute une faune et une flore débordant de

vie et d’amour, car il n’y a pas meilleur synonyme à la vie que l’amour. C’est là le thème

de l’exposition, l’amour, depuis toujours omniprésent dans son travail, elle le condense

aujourd’hui à la Collégiale

Un amour qu’elle chante également aux femmes oubliées, ces femmes qui ont marqué

l’histoire et dont peu de personnes connaissent le nom. Cette exposition permettra de

découvrir le parcours d’une artiste et son travail le plus récent. » (NDLG)

 

VOIR AUSSI : TEXTE DE JEANINE RIVAIS :  "LES CYCLES DE VIE DE MARIE MOREL, peintre et sculpteur" : http://jeaninerivais.jimdo.com/ RETOUR SUR UN QUART DE SIECLE D'ECRITURE

 

Exposition du 8 mars au 4 mai 2025.

**** CLAUDE VILLAT :

 

« Membre fondateur du mouvement Supports/Surfaces, figure historique de l’abstraction française, Claude Viallat développe sans relâche une œuvre à la fois immédiatement reconnaissable et sans cesse en mouvement.

Extraits d’un texte de Bernard Ceysson écrit pour l’exposition Item :

[...] Claude Viallat n’est pas un artiste visionnaire de lendemains chantants où l’art serait fini. Cette fabrique est celle du recommencement, définissant son propre temps au fur et à mesure que s’étend l’espace couvert par l’imprégnateur. 

[...] Parce que ce qui se trame dans l’art de Claude Viallat, c’est bien une sorte de rêverie assez proche de celles des utopistes, que lui ne veut surtout pas imposer, qu’il ne décrit pas et pour laquelle il ne promulgue aucune législation. Il lui faut, allez savoir pourquoi, faire un art à vocation universelle, un art de reconstruction, avec les débris, les restes, les éboulis d’un monde, pour lui, heureusement défait, sur les ruines duquel une civilisation peut renaître et s’enraciner par et dans la peinture d’abord. C’est-à-dire dans et par la sienne !

[...] On retrouve dans l’art de Claude Viallat, cette même sorte de recommencement civilisationnel dont il fabrique mêmement que Dubuffet les paradigmes. Mais il le fait différemment. D’où l’importance, chez Viallat, de l’atelier, lequel est d’abord le lieu de stockage, de triage et de conservation des matériaux, qualifiables, à la Dubuffet, de tirés de la vie précaire, trouvés, ramassés, cueillis : non fabriqués.

[...] Claude Viallat les fabrique, ses objets, de ses propres et seules mains, sans l’aide d’outils, sans ce que Michel Guérin désigne comme « une troisième main ». Ainsi que, peut-être, l’ont fait les premiers hominidés ? Mais on peut penser que ceux-là ont très vite utilisé ce qui était à portée de leurs mains pour briser, couper, percer. Ce que Claude Viallat expérimente, ce sont les limites comme il l’a fait, le fait et le refait en peinture, du statut de ce qu’il fabrique : un objet ou une œuvre d’art à chaque fois reconduits à une origine incertaine de la connaissance.

[...] Dans sa démarche cognitive, Claude Viallat ne voit pas ses objets assimilables aux seuls objets surgis de la Préhistoire mis au jour par les fouilles des archéologues. Ils sont, d’abord, pour lui évocateurs de tous ceux fabriqués par des sociétés primitives en survie repliées dans une économie voulue autarcique afin de se préserver de la modernité invasive de la civilisation. En ce sens, ses objets rélèvent d’une rêverie, d’une sorte d'anthropologie imaginaire universaliste. Il relie moins sa production d’objets à une reconduction de la Préhistoire qu’à l’apparition de l’architecture reposant sur le nouage, le tressage et l’assemblage. 

[...] La confection de tels objets, m’a assuré Claude Viallat, ne requiert pas un savoir artisanal. Elle relève d’un savoir d’usage, ce qui peut m’autoriser à les voir appropriés à des usages chamaniques, magiques ou rituels. La plupart des objets fabriqués de ses mains à l’aide de composants précaires sont d’abord des objets de survie, de défense, de chasse et d’attaque : des pièges, surtout, découlant de ce que Claude Viallat nomme « le principe de l’arc, du contrepoids et de la torsion ». Tous ces objets n’existent que par l’équilibre stabilisant ces montages de leurs constituants matériels.

[...] Il est vrai que Claude Viallat, Bernard Pagès, Toni Grand, Noël Dolla se sont employés à redéfinir la sculpture, par des expérimentations privilégiant la forme - laquelle, contrairement au signe qui signifie, se signifie, pour citer Focillon. » Bernard Ceysson 

 

Vernissage jeudi 10 avril à 18h.

Exposition du 10 avril au 24 mai 2025.

**** GILBERT HOUBRE : « L’opacité baroque de la vie » : Peintures et gravures. 

 

Vernissage 6 mars à 17h.

Exposition du 6 mars au 29 mai 2025.

 

**** CATHERINE DUCHENE : « Au-delà du reflet » : Peintures, dessins.

 

Vernissage le jeudi 3 avril à 17h.

Exposition du 3 avril au 17 mai 2025.

 

**** SANDRA STÄDELI : « Natura profunda »

 

Vernissage le jeudi 30 janvier à 18h.

Exposition du 30 janvier au 3 avril 2025.

 

**** DE NOMBREUX ARTISTES PROPOSENT LEURS ŒUVRES

**** Parmi les exposants : PETRA WERLE : Sculptures.

 

VOIR AUSSI : TEXTE DE JEANINE RIVAIS : "LES MIES DE PAIN DE PETRA WERLE" : http://jeaninerivais.jimdo.com/ART SINGULIER

 

**** COCKY : DU DIVIN À L'ÉROTIQUE ,

 

La Galerie de Tout présente COCKY : DU DIVIN À L'ÉROTIQUE , une enquête sur la virilité physique en éveil. Des divinités phalliques sculptées de Chico Tabibuia (1936 - 2007) au hardcore abstrait de Paulus de Groot (né en 1977), COCKY est une enquête sur le tabou masculin.

S'inspirant de l'Umbanda afro-brésilienne et des croyances chrétiennes pentecôtistes, les figurations des divinités mythiques de Chico Tabibuia représentent les êtres indigènes connus sous le nom d' Exus . Dans l'Umbanda, les Exus sont associés à la sexualité, à la fertilité et à la force, proclamant un érotisme impressionnant et divin.

Paulus De Groot De Groot a commencé sa pratique artistique à l'Atelier Herenplaats, un studio de Rotterdam qui soutient les artistes handicapés. Les peintures tactiles de De Groot dépeignent une vie intérieure pleinement opérationnelle, pleine d'espoirs, de peurs et surtout de désirs. Elles sont à la fois un journal de rêve érotique et une autobiographie fictive.

À partir de là, COCKY explore son obsession en profondeur. Parmi les inclusions rarement vues figurent les figures surnaturelles de Woodbridge , vénérées pour leur histoire mythique et leurs organes génitaux amovibles. Ces aquarelles contre l'autosatisfaction de Dean Henry , les expositions personnelles de George Grosz , les peintures de pénis de protestation de Michael-Patterson Carver . » (NDLG)

 

Exposition jusqu’au 16 mars 2025

**** PAULUS DE GROOT 

 

« Né dans une famille d'artistes, le peintre hollandais Paulus de Groot (né en 1977) dépeint ses peurs et ses désirs inédits dans ses tableaux remarquables et explicites. Des scènes graphiques de préliminaires machistes et des captures d'images de films d'horreur chéris satisfont les besoins esthétiques de l'artiste. Pourtant, il n'en a pas toujours été ainsi, les espoirs de De Groot de trouver un débouché créatif ne se sont réalisés qu'avec l'aide de l'Atelier Herenplaats, un studio de premier plan à Rotterdam pour les artistes handicapés. Grâce à eux, la vie intérieure de l'artiste a émergé et avec elle, un fantasme autobiographique d'ambition graphique.

Les peintures de De Groot sont une reconnaissance de ses pulsions sexuelles et une provocation pour tous ceux qui osent les regarder. C'est un journal de rêve non expurgé, où les figures, les contours, les positions, les intentions se fondent dans une masse de parties du corps et de fluides ; et la peinture semble presque sortir de la toile. » (NDLG)