PERIPLE CREUSOIS 2020

ALEXANDRE GEORGET 

BELLEGARDE-EN-MARCHE

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L'étape suivante nous a conduits à Bellegarde-en-Marche où nous voulions voir la femme sculptée d'Alexandre Georget.

          Arrivés dans le village, rien ne nous indique où elle se trouve ? Nous sommes donc allés demander à la boulangerie. Le boulanger qui est du pays s'est tout de suite écrié : Cette photo a été prise devant le stade ! Elle est donc à la sortie du village dans la maison à côté du stade…..". 

          Nous voilà partis et nous ne tardons pas à voir la fameuse sculpture sur la pelouse, en effet.

          Mais pour bien la prendre en photo, il faut entrer dans la cour. Et pour entrer dans la cour, il faut la traverser et aller sonner à la maison !!! Dilemme ! 

          Je me paie d'audace, je fonce à la maison et je sonne. Après un temps assez long, une dame sort et nous donne volontiers l'autorisation d'entrer (!!!!) et de photographier sa sculpture. 

Nous lui demandons évidemment comment cette sculpture est arrivée sur sa pelouse ?

 

          Elle nous apprend qu'à l'origine, la femme avait été sculptée à Moutier-Rozeille où habitait Alexandre Georget, le sculpteur. Qu'il était tailleur de pierre. Que c'était une représentation de son épouse. Qu'il avait l'intention de la placer au centre d'un bassin, mais que la mort l'en avait empêché! 

          Elle nous raconte qu'en fait, elle est descendante directe du sculpteur, raison pour laquelle elle a réclamé et obtenu la sculpture quand la maison d'origine a été vendue.

          Nous lui parlons de nos périples précédents, et nous apprenons qu'elle est aussi une arrière-…… arrière-cousine de François Michaud ! (voir le compte-rendu de Masgot).

          Vraiment, la femme à la faucille ne pouvait pas tomber sur meilleure pelouse ! 

          Cette sculpture est en grès, grandeur nature. Elle paraît un peu massive du fait qu'elle est monobloc : la robe descend aux pieds, les bras sont collés au buste. La tête est couverte d'une sorte de coiffe qui dissimule ses cheveux et fait une gorgerette qui cache le cou et rattache la tête à la poitrine. Vue de face, son visage est sévère, aucun sourire ! Elle a une belle poitrine sur laquelle s'appuie sa main gauche et des hanches larges : elle a certainement enfanté ? Dans sa main droite, elle tient une faucille : elle rentre donc sans doute de couper de l'herbe. 

 

          Finalement, même si sa destination première n'a pu être accomplie, voilà une œuvre qui a une belle vie.

          Nous sommes contents d'avoir pu l'admirer. Nous remercions notre hôtesse et nous repartons vers Saint-Loup-en-Creuse, notre point d'attache. JR 

Photos Michel Smolec