PERIPLE CREUSOIS 2020
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Banne 2019 : Notre ami, le sculpteur Jean-Christophe Bridoux nous fait, en termes très élogieux, une description de la vie en Creuse, où il a élu domicile avec Anne, son épouse et leurs enfants, voici un quart de siècle ! Et il nous parle d'un village sculpté par un villageois au XIXe siècle.
Voilà notre curiosité éveillée. Et bien sûr, désireux de ne pas partir à l'aventure, nous consultons ce qui est devenu notre bible singulière : l'énorme"Gazouillis des éléphants" de Bruno Montpied, et plus précisément les pages de la Creuse, pour trouver les noms des autres sites insolites.
Et, puisque nos amis ont une chambre d'hôtes, c'est là que nous élisons domicile pour franchir le cap de la nouvelle année.
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Ce périple a été, malgré le mauvais temps, un moment agréable pour aborder la nouvelle année.
Ce qui est surprenant dans cette région centrale de la France, c'est la préservation des haies (d'après nos amis, il y a eu une véritable guerre entre ceux qui voulaient les conserver et les paysans qui rêvaient de prés immenses. Des prés, des prés partout, cette région étant exclusivement herbagère. Et puis les routes, étroites. Heureusement, il y a si peu de monde dans la Creuse que la circulation est infime. D'autant que les villages sont très éloignés les uns des autres.
Il nous a donc fallu parcourir de nombreux kilomètres, pour aller d'un lieu à l'autre chercher nos œuvres brutes !
Et, Masgot mis à part, les œuvres retrouvées étaient complètement différentes de celles de notre périple breton où nous retrouvions la vie des créateurs. Ils avaient orné leur maison, les abords, et non pas, comme en Creuse, réalisé des œuvres dans le cimetière des villages de Gentioux, Saint-Maixent, et Bellegarde-en-Marche où, après bien des vicissitudes, l'unique sculpture a atterri sur la pelouse de descendants du sculpteur.
Lepinas est à mettre à part, car hormis les œuvres du fils, nous n'avons pas vu in situ les œuvres du père. Seulement dans le petit musée réalisé par le fils que nous avons eu le plaisir de rencontrer. Mais c'était tout de même un des moments les plus intimes de la visite.
J.R.